Alors que la Commission mixte paritaire sur la Loi de Transition Energétique se réunit cet après-midi et doit décider de l’avenir des engagements du Président de la République sur la réduction de la part du nucléaire à 50% à horizon 2025, EELV appelle à commémorer mercredi 11 Mars le 4ème anniversaire de la tragédie de Fukushima.
4 ans après, la situation sur place est toujours critique et continue de faire des dégâts considérables au détriment de la population.
4 ans après, les incidents à répétition au Tricastin et à Fessenheim -doyenne des centrales françaises et installée sur la plus grande nappe phréatique d’Europe- font courir des risques importants pour la santé et la sécurité de nos concitoyens.
4 ans après, des drones se jouent des autorités et survolent impunément des sites nucléaires ou touristiques. Pour Julien Bayou : «Le danger n’est pas le drone, c’est le nucléaire»
4 ans après, le bateau AREVA coule sous les lourds choix du passé et l’impasse stratégique du nucléaire, qui aboutissent à un déficit abyssal de 4,8 milliards. Dans le rouge, l’entreprise devrait se mettre au vert en développant les filières de démantèlement et l’investissement dans les énergies renouvelables. Pour Sandrine Rousseau : «Il s’agit là d’une filière d’excellence».
4 ans après, le nucléaire est toujours considéré par ses promoteurs comme une «filière d’avenir», alors même qu’énergie coûteuse et dangereuse, elle reste un vestige productiviste du XXème siècle.
Pour toutes ces raisons, et dans un tel contexte, EELV appelle à sortir du nucléaire et à mettre en place une transition énergétique ambitieuse afin de se tourner vers les solutions d’avenir et construire la France du XXIème siècle, écologique et durable.
Une manifestation à l’initiative du réseau «Sortir du nucléaire» se tiendra demain Place de la République à partir de 18h30. Les écologistes appellent à y participer.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux