Sur le site du « Nouvel Observateur », le président de la région Pays-de-la-Loire, Jacques Auxiette, attaquait les opposants à l’aéroport. Son vice-président Jean-Philippe Magnen répond.
Jacques Auxiette dit ne pas comprendre que les élus écolos donnent le sentiment de cautionner les violences sur le terrain à Notre-Dame-des-Landes. Que lui répondez-vous ?
– C’est un amalgame inacceptable : faire croire que les opposants à cet aéroport – qui étaient 40 000 à manifester le 17 novembre – sont des professionnels de la guérilla est insultant ! A chaque fois qu’il y a eu des actes de violences d’un côté comme de l’autre, nous l’avons dénoncé. Nous sommes non violents, nous demandons à ce que cette lutte ne soit pas instrumentalisée et à ce que la zone soit pacifiée pour que le dialogue voulu par le premier ministre puisse réellement commencer.
Dans cette même interview, le président de région et du syndicat aéroportuaire oppose la légitimité du « suffrage universel » en faveur du projet celle « des tournevis et des pieds de biche » qui luttent contre ?
– Nous souhaitons que l’Etat de droit soit respecté à toutes les occasions. Nous avons toujours dit que le débat public sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’avait pas donné lieu à l’examen de toutes les alternatives. En particulier il n’y a pas eu d’étude indépendante sur la possible amélioration de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique. J’ajoute que la démocratie, c’est aussi d’attendre que tous les recours en justice engagés aujourd’hui aillent jusqu’au bout, et là je pense particulièrement au respect de la loi sur l’eau !
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