Les écologistes accordent un intérêt particulier à la préservation et à la promotion des langues régionales au cœur de notre République.
Jeudi 14 janvier, la proposition de loi écologiste déposée en ce sens était nécessaire pour aller le plus loin possible dans le développement de ces langues régionales dans le cadre juridique actuel : enseignement, audiovisuel et place dans la vie publique.
Malheureusement, la loi a été in extremis rejetée au bout de la nuit. Cette non-adoption n’est pas à la hauteur des enjeux et de la gravité de la situation liée aux dangers d’extinction de la diversité linguistique de notre pays.
Il s’agit d’une nouvelle occasion manquée de préserver et de promouvoir les langues régionales, après la non-ratification de la charte européenne des langues minoritaires fin 2015. Le statut actuel est mortifère et incompréhensible pour la société civile.
Les écologistes continueront à se battre, au Parlement comme dans les collectivités, pour que les langues régionales puissent vivre et avoir toute leur place au sein de la République française.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux