C’est une marée noire historique dans une réserve exceptionnelle de biodiversité qui est en train de se dérouler dans une indifférence bien trop grande.
Les forêts de mangroves sont des lieux cruciaux pour la reproduction de nombre d’espèces et sont par ailleurs des écosystèmes particulièrement fragiles. Cette marée noire se déroule dans la plus grande forêt de mangroves du monde classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Or les moyens prévus pour lutter contre le naufrage du pétrolier de la Bangladesh Petroleum Corporation semblent dérisoires et dangereux : bambous et produits chimiques sont inutiles voire destructeurs pour cet écosystème.
Les mangroves sont des lieux de reproduction importants aussi ils constituent des lieux de pêche et de ressources économiques pour de nombreux habitants de cette zone et les conséquences économiques et sociales risquent d’être également très importantes.
Le caractère exceptionnel de cette marée noire dans un lieu particulièrement sensible doit interpeller la communauté internationale pour qu’elle se mobilise de toute urgence afin de limiter au maximum les dégâts à court et moyen terme. Le Bangladesh seul n’a pas les moyens de lutter efficacement contre un tel fléau. La mobilisation de moyens en soutien au Bangladesh est indispensable.
EELV appelle également à ce qu’une législation internationale soit mise en place pour protéger les zones sensibles de ce type de risques.
“50 km2, 350 000 litres de pétrole c’est une pollution majeure dans une zone de réserve mondiale de biodiversité, c’est une catastrophe qui ne doit pas rester impunie“ commente Julien Bayou
“C’est un devoir pour la communauté internationale de se mobiliser de toute urgence et de trouver les moyens de nettoyer la zone en respectant au mieux les équilibres naturels“ reprend Sandrine Rousseau.
Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux EELV