Communiqué de presse du 9 mars 2011
Le mouvement populaire libyen continue de subir les attaques meurtrières des sbires de Kadhafi et les actions et mesures prises pour faire cesser ce désastre ne sont pas à la hauteur.
En ces heures de violence contre le peuple libyen, la voix de l’Union Européenne est totalement inaudible. Ce sont les chancelleries de certains Etats membres, dont la France et la Grande Bretagne, anciens alliés de Kadhafi, qui ont du mal à masquer leur trop récent retournement diplomatique derrière des déclarations ou des voyages de circonstance. L’UE part en ordre dispersé et cela en dépit de l’annonce de l’ouverture d’une enquête pour crimes contre l’humanité en Libye visant notamment le colonel Mouammar Kadhafi et ses fils. Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, assure « qu’il n’y aura pas d’impunité en Libye ».
L’heure n’est plus à l’observation! Elle est à l’action européenne forte et concertée, celle que nous, citoyens européens, attendons pour exprimer notre solidarité avec les peuples du Sud de la méditerranée qui luttent pour la liberté. L’Union européenne doit pouvoir agir politiquement et financièrement en dégageant des fonds significatifs pour venir en aide aux victimes de la dictature libyenne.