Communiqué du 26 janvier 2011
Suppression annuelle de 16 000 postes d’enseignants, réforme du lycée bâclée et non concertée, sentiment d’abandon et de mépris des personnels : voilà le résultat, hélas provisoire, des mauvais traitements infligés par la droite à l’Education Nationale. Passées les bornes, il n’y a plus de limites, puisqu’à cette situation calamiteuse le ministre de l’Education Nationale vient ajouter deux mesures aussi dangereuses qu’inefficaces.
La prime de résultats, certes limitée à € 6 000, tous les 3 ans, sous prétexte de valoriser les projets pédagogiques, la réussite scolaire ou la « capacité d’intégrer les élèves en grande difficulté », contraindra les chefs d’établissements à se faire complices de la politique de suppression de postes et d’asphyxie de l’institution éducative que mène le gouvernement, les encourageant à mettre sur leurs équipes pédagogiques une pression permanente afin de « faire plus et mieux avec moins », selon la rengaine comptable que nous servent Luc-Marie Chatel et ses copains de droite. Lire la suite