Communiqué de presse du 21 février 2011
Depuis jeudi dernier, près de trois cents personnes auraient perdu la vie en Libye, dont une soixantaine pour la seule journée de dimanche. Les opposants au régime du dictateur Mouammar Kadhafi, colonel au pouvoir depuis 1969, qui réclament légitimement la liberté, dans le sillage des peuples tunisien et égyptien, sont tirés comme des lapins par les forces de l’ordre libyennes. Le fils cadet de Kadhafi, Seïf Al-Islam, se voyant déjà succéder à son père, s’est permis de faire un sinistre chantage, prédisant « des rivières de sang dans toute la Libye » si les manifestations du peuple libyen continuaient. Et le bilan morbide ne cesse de s’alourdir.