Ca y est … le record d’affluence à nos journées d’été, détenu jusqu’ici par Nantes, vient de tomber ! Avec 3700 participants, inutile de le souligner, l’écologie politique est dans une dynamique porteuse. Il est des signes qui ne trompent en effet pas : outre le nombre de participants, le nombre d’intervenants (extérieurs à notre parti) cette année a été particulièrement élevé. Organisations syndicales, associations, ONG, chercheurEs, collectifs, partis verts d’Europe et du monde … ont été nombreux à venir participer aux débats de ces trois journées.
Et puis il y eut aussi ce moment, émouvant, lorsque Christiane Taubira avec son art oratoire reconnu, nous a exposé ce qu’était pour elle une politique de justice humaine et efficace. Loin des clichés sur l’alourdissement des peines et les enfermements toujours plus nombreux, s’éloigner des idées reçues et du populisme pour un travail de fond. Ca faisait longtemps que nous attendions un discours de rupture en matière de politique de justice, ce fut le cas à Marseille.
Et que dire de Philippe Martin et de ses annonces ? Budget de l’Ademe, contribution climat énergie, Fessenheim… même nos partenaires socialistes en ont pris ombrage. Cette promesse nous l’avons tous et toutes entendue : la lutte contre les lobbies sera eu cœur de la politique du ministère de l’environnement.
Donc voilà ce fut tout ça les journées d’été 2013 et bien plus encore : convivialité, détente, découverte d’une région splendide…
Alors un très grand merci à tous et toutes pour votre participation active et surtout merci à toutes l’équipe d’organisation, du local au national en passant par le régional très présent sur ces journées.
Les plus belles aventures sont collectives et celle-ci l’a réellement été, alors ciao Marseille et merci : nos journées d’été ont été de ces moments qui marquent les familles.
Celle l’écologie politique en est assurément sortie grandie et renforcée.
2 réflexions au sujet de “Les journées d’été de Marseille : journées de tous les records !”
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Bien le Bonjour à tous .
Un peu de « poil à gratter » : ce que furent bien plus encore les journées d’été 2013 : convivialité , détente , découverte d’une région splendide . Ou , en caricature : surtout du bon temps et pas de sérieux . Présentation donc , pour moi , péjorative . Dommage !!!
Autrement , je remarque l’absence de responsables d’entreprises parmi les intervenants évoqués . Dommage !!!
La conclusion finale a été un peu « raccourcie » , me semble t’il , manquant de clarté . Dommage !!!
J’aurais aimé une synthèse des différents thèmes abordés , proposée sur cette page .
Excusez moi d’avoir la critique assez facile , mais peut-être y a t’il là quelques points qui vous intéressent . Bon courage , et félicitations pour ce qui a été bien fait .
Bien cordialement à tous et toutes .
Halais Michel
C’est en pays occitan que le record breton de Nantes est tombé… EELV ne devrait pas oublier que directement (par des adhérents comme moi) et indirectement (par ses accords avec Régions et Peuples Solidaires) elle porte les espoirs de celles et ceux qui sont convaincus qu’une vision fédéraliste, démocratique, solidaire, écologiste du monde a tout à gagner en faisant toute leur place aux langues et cultures sans Etat au lieu de s’enfermer dans un monolinguisme d’Etat … et ces journées (auxquelles je n’ai pas participé parce qu’elles chevauchaient l’Escòla Occitana d’Estiu qui a lieu du côté de Villeneuve/Lot depuis 1974) auraient dû être une occasion privilégiée faire entendre le parler occitan de Marseille, comme les autres parlers occitans, porteurs, entre deux mers (Méditerranée) et trois montagnes (Pyrénées, Massif Septentrional et Alpes), sur 195 000 km2 débordant les frontières françaises côté Val d’Aran dans la Generalitat de Catalunya et vallées occitanes du Piémont Italien, d’un millénaire d’histoire, de littérature,… de civilisation, incarnée par des chanteurs, des groupes musicaux, des troupes théâtrales etc. exprimant notamment, avec cette langue riche de la diversité de ses parlers intercompréhensibles, ce patrimoine immatériel vivant qui, comme celui de toute langue et des cultures qu’elle exprime, n’appartient pas à la France ou à un autre Etat mais à l’humanité toute entière et dont les collectivités publiques de la commune à l’Union Européenne ont la responsabilité d’assurer le maintien et la promotion… Le slogan occitan de la fin des années 1970 « viure, trabalhar e decidir al país » comme les valeurs de paratge et de convivéncia que diffusaient dès le XIIème siècle les troubadours. Pour l’heure, n’oublions pas qu’il faut faire sauter le verrou de la rédaction actuelle de l’art. 2 de la constitution qui empêche la co-officialité sur leurs aires linguistiques respectives des langues vivantes historiques autres que le français « escanées » (étranglées) par le centralisme royal puis césaro-bonapartiste…
Visca la glossodiversitat* (vive la glossodiversité (le respect réciproque entre langues et cultures diverses), qui est en matière linguistico culturelle l’équivalent de la biodiversité en matière biologique) !
* glossodiversité (glossodiversitat en occitan) est le mot inventé par le mouvement « gardarem la tèrra » porteur notamment de la revendication d’un changement constitutionnel garantissant pour toues les habitants des espaces géographiques concernés les droits à la connaissance, à l’apprentissage et à l’emploi public des langues vivantes historiques autres que le français sur le territoire où s’applique cette constitution; c’est par une forfaiture du Président Chirac reniant ses engagements internationaux figurant dans le mandat de signature en sollicitant a posteriori l’avis du conseil constitutionnel, que l’Etat français ne peut ratifier la charte européenne des langues « régionales » que ses représentants légitimes ont signé et dont la ratification est obligatoire pour le nouveaux membres de l’Union Européenne… mais la modification constitutionnelle doit permettre d’aller plus loin que les dispositions signées: il ne faut plus que l’accès à la langue spécifique à l’espace géographique où l’on vit soit tributaire du bon vouloir d’élus locaux ou régionaux: de la loi Deixonne à la loi Peillon, les défenseurs et promoteurs de ce patrimoine universel ont obtenu quelques avancées qui relèvent de la tolérance, mais l’occitan comme le catalan, le basque, le breton, le flamand, l’alsacien, l’arpitan (franco-provençal), les créoles ultra-marins sont moins reconnus dans l’enseignement, dans la vie publique, dans les médias que les langues officielles d’Etats étrangers: et sans attendre ce changement constituonnel à quand la généralisation des annonces et des panneaux bilingues occitan (ou autre langue sans Etat sur son aire linguistique) – français ? on pourrait par exemple dans les trains Intercités Grand Sud, entre Bordeaux et Nice, entendre les noms de villes desservies sous la forme des parlers gascons, languedociens et provençaux ou nissarts de la langue occitane qui y est pratiquée…
Mais les participants aux journées de Marseille ont-ils pu lire (en graphie classique et « mistralienne » pour ne pas ranimer de vieilles querelles encore résurgentes en Provence) et entendre quelques phrases en occitan dans un ville où se parle très majoritairement un français imprégné de syntaxe et de vocabulaire occitan ? les 300 000 participants du rassemblement altermondialiste d’août 2003 sur le Larzac avaient eux eu cette opportunité puisque les fléchages et la sonorisation générale étaient bilingues…