La lutte sur la Zone À Défendre du Testet, dans le Tarn, s’est intensifiée lundi 1er septembre. Alors que les opposant-e-s ont choisi collectivement de privilégier la non-violence, ils-elles se sont retrouvé-e-s face à deux cents gendarmes armés de lance-grenades assourdissants, de lacrymogènes et de flashballs.
Le grand projet inutile contre lequel ils-elles luttent est un projet de barrage qui inonderait la dernière zone humide du bassin, celle-ci abritant une riche biodiversité, afin de permettre à quelques producteurs de maïs intensif d’être alimentés en eau.
Avec ces tentatives d’expulsion, le Conseil général du Tarn choisit de faire un passage en force, puisque plusieurs recours juridiques déposés par le Collectif sont encore en cours d’examen.
Les Jeunes Écologistes rappellent qu’un projet destructeur de 18 hectares de zone humide, en soutien à un modèle d’agriculture productiviste dépassé, n’est certainement pas un « projet environnemental exemplaire » – comme la Préfète du Tarn l’a honteusement qualifié en mai dernier. Ils appellent les citoyen-ne-s à rejoindre sur le terrain les occupant-e-s et demandent que soient interrompus les travaux. Ils apportent leur soutien aux occupant-e-s de la ZAD, au collectif pour la sauvegarde du Testet et aux quatre grévistes de la faim qui attendent toujours des réponses claires de la part du Conseil général.