Le Conseil fédéral de EELV a adopté samedi 4 juillet à l’unanimité, en présence de Nikos Graikos, représentant de Syriza à Paris, une motion sur la situation en Grèce, à quelques heures du referendum convoqué par Alexis Tsipras.
Les écologistes témoignent ainsi de leur soutien à la démarche démocratique du Premier ministre grec et à sa triple demande de revoir à la baisse le poids de la dette et le rythme de son remboursement, de mettre en place une fiscalité plus juste et de ne pas baisser à nouveau les salaires et les retraites des Grecs, qui ont déjà payé un lourd tribut sur l’autel de l’austérité.
Ils ont interpellé directement François Hollande pour lui demander de sortir de l’ambiguité et de se tenir aux côtés de la Grèce dans le rapport de force qui l’oppose à des institutions européennes verrouillées par les égoïsmes nationaux. Les écologistes ont demandé au Président de s’opposer à toute stratégie d’exclusion de la Grèce de la zone euro.
Pour les écologistes, derrière le sort de la Grèce se joue l’avenir d’une Europe plus juste et plus solidaire.
Sandrine Rousseau, Julien Bayou, portes parole