Sous des prétextes fallacieux, les Autorités Marocaines qui ne sont pas en accord avec les écrits et la pensée du Professeur Maâti Monjib, essayent de l’entraver dans son droit le plus élémentaire : celui de sa liberté de circulation et de déplacement.
En effet, M. Maâti Monjib a subit un premier refus de quitter le territoire marocain pour se rendre à Barcelone le 16 septembre 2015, et un autre le 7 octobre pour se rendre cette fois-ci en Norvège.
Le Ministère de l’Intérieur avait déclaré le 19 septembre « que cette interdiction de voyage n’avait pas lieu d’être » avant de se rétracter pour l’accuser d’irrégularités financières dans la gestion du Centre Ibn Rochd dont M. Monjib était le Président.
A ce jour, aucun juge d’instruction n’a délivré la décision du parquet, lui interdisant de quitter le territoire alors que cette interdiction ne peut dépasser 30 jours.
Suite à ces injustices, M. Monjib a entamé une grève de la faim de huit jours, qui a failli lui coûter la vie. Il a été hospitalisé dans un état très grave, et compte reprendre cette grève de la faim jusqu’à justice lui soit rendu.
Nous demandons aux Autorités Marocaines d’arrêter cet acharnement car sa vie est en jeu.
Nous demandons aussi au Gouvernement Français d’intervenir assez rapidement, pour que notre compatriote puisse recouvrir ses droits, et arrêter cet acharnement contre lui et ses proches.
Nous réaffirmons notre total soutien à Maâti Monjib, et à son comité de soutien.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux