Le droit de vote et d’éligibilité des étrangers non communautaires aux élections municipales n’est pas une faveur. Et il ne fait pas à lui seul un programme politique susceptible de sortir la France de la crise. Il s’agit d’un droit. Ni plus ni moins.
En 2001, dans son ouvrage intitulé Libre, Nicolas Sarkozy lui-même s’y déclarait favorable. Il en étendait même le champ d’application aux cantonales, jugeant naturel que des étrangers votent «à compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années» (p. 214). Il allait jusqu’à y voir un «facteur d’intégration». Les ténors de son parti étaient d’ailleurs, jusqu’à peu, du même avis, de Jean-Pierre Raffarin à Brice Hortefeux…
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Une réflexion au sujet de “« L’épouvantail de Sarkozy » par Esther Benbassa”
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pour moi l’écologie se suffit à elle même et chacun est assez grand pour savoir s’il doit voter, et pour qui, au 2ème tour.
sachant que le 2ème tour n’est pas celui du choix réel mais du pis aller.
l’écologie se perd à trop se montrer main dans la main avec un autre parti.