Et cette année, Malala, du haut de ses 17 ans, vient de recevoir le prix Nobel de la paix. Au Pakistan, au Nigéria, les extrémistes empêchent les jeunes filles d’étudier : ce n’est pas pour rien ! L’éducation des filles est primordiale dans la lutte contre les violences et pour l’émancipation des jeunes filles et des femmes.
En Turquie, le président de la République, Recep Tayyip Erdogan affirme qu’on ne peut traiter hommes et femmes également parce que c’est « contre-nature ».
En France les Abécédaires de l’égalité filles-garçons ont suscité beaucoup de remous et oppositions.
Il y a un point commun central à ces situations de gravité et niveaux et différents : refuser à l’éducation le rôle de promouvoir l’égalité entre filles et garçons d’abord, entre femmes et hommes ensuite.
A l’occasion du 25 Novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, EELV affirme l’importance de l’éducation des jeunes filles et des jeunes garçons, en France et partout dans le monde. Savoir lire et écrire, décrypter l’information surabondante, apprendre l’égalité, être éduqué-e-s à la sexualité, composante de la construction de la personne, etc. contribue à lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Rappelons que si les cas à l’étranger de violences envers les femmes émeuvent beaucoup l’opinion française, celle-ci est moins sensible à ces femmes qui meurent sous les coups de leurs conjoints : une tous les trois jours.
EELV apporte tout son soutien à toutes les associations féministes tel que le Planning Familial, les CIDFF, les associations LGBT et d’éducation populaire qui interviennent chaque année auprès du public jeunes dans les écoles, maisons de quartier, activités péri-scolaire et qui participent par ces actions de préventions à la lutte contre les violences faite aux femmes. EELV apporte aussi son soutien à toutes les mesures allant vers une meilleure prise en compte des violences faites aux femmes en France comme le propose la Garde des Seaux Christiane Taubira, et enjoint les femmes qui souffrent de ces violences à porter plainte et les pouvoirs publics à faciler ces dépôs de plainte. La reconnaissance publique de ces violences et de leur ampleur est la première étape nécessaire et indispensable au combat contre ces violences.
Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux