Pour faire de 2017 un moment de mobilisation des luttes écologistes et sociales, Europe Écologie Les Verts a voté ce samedi 9 juillet un plan d’action.
L’urgence écologique et l’urgence sociale commandent aux écologistes de prendre leurs responsabilités.
Les mouvements citoyens, les organisations environnementales et autres collectifs en action sont aujourd’hui les moteurs des mobilisations de la société. Pour donner à ces mobilisations un débouché politique, les écologistes ont décidé de mettre leur appareil au service des luttes qu’ils et elles soutiennent en mettant en place les moyens de co-élaborer leur plate-forme programmatique.
Rassemblé-e-s à Nantes pour leur conseil fédéral, les écologistes ont décidé de travailler dans le même temps sur le projet et sur la désignation de la personne qui sera amenée à l’incarner. Résolument persuadés que la logique présidentielle de la cinquième république est une impasse démocratique, les écologistes actent toutefois la nécessité d’utiliser le système pour avoir les moyens de le transformer.
Ainsi Europe Écologie Les Verts et ses sympathisant-e-s choisiront en octobre le ou la candidat-e à l’élection présidentielle. Ce choix se fera par un vote, auquel pourront se présenter les candidat-e-s, issu-e-s ou non d’EELV, ayant recueilli 36 parrainages de conseillers fédéraux (le parlement interne, 120 titulaires et 120 suppléant-e-s) avant le 31 août. Le vote interviendra fin octobre et sera ouvert aux adhérent-e-s et coopérateurs-trices. Ainsi les sympathisants de l’écologie pourront y participer à condition de s’inscrire dans les semaines précédant le vote, via une contribution modique.
Le vote de ce jour est le point de départ d’une dynamique nouvelle qui fait des logiques d’élaboration collective la première étape du projet écologiste pour transformer la France.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux