À la fin du 19ème siècle, après la guerre contre la Prusse, la France décida de construire un fort militaire sur la commune de Vaujours, en Seine-Saint-Denis. Ce fort deviendra par la suite, en 1955, le théâtre d’expériences scientifiques menées par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique).
Fermé précipitamment en 1997, le site s’est révélé être par la suite, après une forte pression des écologistes pour obtenir une étude de la CRIIRAD, fortement pollué par des éléments radioactifs. Malgré la poursuite de la mobilisation, un entrepreneur en BTP l’a racheté pour en faire une carrière et l’exploiter, faisant fi des dangers que cela fait prendre aux salariés et aux riverains.
L’histoire du Fort de Vaujours illustre, parmi d’autres, comme l’ont montré de récents reportages et les dernières révélations sur la centrale de Saint Laurent des Eaux, le terrible héritage que nous a léguer l’aventure nucléaire française, sans aucune prise en compte du long terme et de la qualité de vie des générations futures.
Sobriété, transparence, indépendance vis à vis des lobbies sont les maîtres mots qui devront guider la politique énergétique de la France au 21ème siècle. Pour cela, dans les institutions et dans les mouvements sociaux, nous devons poursuivre les mobilisations.
Signer la pétition “Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours“
Regarder et diffuser le reportage “Nucléaire : la politique du mensonge ?“
Emmanuelle Cosse
Secrétaire nationale d’EELV