Lors des élections européennes de 2009, Karima Delli occupait la quatrième place sur la liste d’Île-de-France d’Europe Écologie, derrière Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et Pascal Canfin. En position quasi inéligible. Choisie peut-être parce qu’elle représente une façon originale de faire de la politique de par son militantisme festif et imaginatif avec Jeudi noir ou Sauvons les riches, et peut-être aussi pour incarner une nouvelle génération. Elle a également un parcours un peu différent, loin des critères canoniques qui caractérisent la classe politique française.
Rien ne la prédestinait à être élue députée européenne. Personne ne pouvait l’imaginer, elle la première. Pourtant, l’improbable s’est produit et une vague verte a propulsé la jeune femme de Tourcoing au Parlement européen. Elle est entrée en politique « comme par effraction ».
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Date de parution 9 avril 2014
128 pages, 14 euros