Communiqué de presse EELV du 17 octobre 2012
Ce 17 octobre est la Journée Mondiale du Refus de la Misère. Née de l’initiative du père Joseph Wresinski et des milliers de personnes rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme en 1987, cette journée est reconnue par les Nations Unies depuis 1992. Pour son 25e anniversaire, c’est la violence faite aux plus pauvres qui est mise en lumière. Une marche reliant la Chapelle Saint Louis de la Salpêtrière – lieu d’enfermement des pauvres au XVIIème siècle – au Trocadéro – Parvis des libertés et des droits de l’Homme – a été organisée en hommage aux victimes de la misère.
A l’heure où des milliards d’euros sont trouvés pour sauver les banques, EELV dénonce cette violence du mépris et de la misère et le scandaleux manque de moyens mobilisés pour lutter contre la pauvreté.
La fin annoncée du programme européen aux démunis (PEAD) est inacceptable. Celui-ci représente en France en moyenne un tiers de l’aide alimentaire pour des organisations comme le Secours populaire, les Restos du Cœur ou la Croix Rouge. C’est pourquoi EELV demande non seulement son maintien, mais également le renforcement de l’aide, incontournable dans l’actuel contexte de crise profonde.
EELV réaffirme son engagement pour combattre la misère, ainsi que la nécessité d’entendre et de prendre en compte la parole des personnes vivant dans la pauvreté. Cela passe nécessairement par la remise en cause d’un système économique libéral et productiviste, profondément inégalitaire, et par le renforcement des solidarités face au risque de la montée du repli individualiste ou nationaliste.
Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, porte-parole