En cette journée internationale de l’environnement, Europe Écologie – Les Verts dénonce la politique d’inaction criminelle du gouvernement. Cette même inaction qui entraîne chaque année des centaines de mort prématurées en France qui est attaquée par les citoyen·ne·s eux mêmes, réduit à en recourir à la justice pour faire respecter par les États leur droit le plus élémentaire : celui à vivre. Europe Écologie – Les Verts rappelle à cette occasion son soutien au recours climat citoyen et au recours de habitant-es de la vallée de l’Arve notamment.
« Pour la Journée mondiale de l’environnement, le message est simple : bannissez les produits en plastique à usage unique. Refusez ce que vous ne pouvez pas réutiliser. Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à un monde plus propre et plus vert. »
Le message du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pour cette journée de l’environnement est on ne peut plus clair. Ainsi que le rappelle l’ONU, chaque année ce sont au moins 8 millions de tonnes de plastique qui finissent dans les mers et les océans. De quoi faire quatre fois le tour de la Terre, ce qui représente l’équivalent d’un camion à ordures complet à chaque minute. Cette gabegie de plastique est notamment responsable de la mort d’un million d’oiseaux de mer et de 100 000 mammifères marins chaque année.
Pourtant, en France, la politique du gouvernement va a contrario : lors du vote à l’Assemblée sur la loi agriculture et environnement, les amendements visant à interdire les contenants en plastique dans les cantines ont été rejetés. Cette préconisation est pourtant essentielle pour lutter contre les perturbateurs endocriniens et n’est qu’application fondée du principe de précaution.
Les discours de campagne sur le climat étaient dignes du meilleur camelot. Ils sont aujourd’hui loin et l’inaction domine, quand il ne s’agit pas de retours en arrière comme avec les tentatives d’affaiblissement de la littoral. Du très vendeur « make our planet great again », le gouvernement semble s’être converti au tristement célèbre «l’écologie, ça commence à bien faire ». EELV souligne et condamne la responsabilité du gouvernement dans ce recul sur les politiques environnementales, celles censées protéger les plus faibles contre les intérêts des multinationales. L’inégalité de traitement a fait long feu : le gouvernement doit agir, vraiment et dès maintenant.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux