« J’étais une très jeune femme quand je me suis engagée en politique, il y a plus de trente ans. Mai 68 était passé par là, et nous croyions de toutes nos forces qu’on pouvait «changer la vie».
Avec d’autres, je me suis lancée à corps perdu dans la construction du mouvement écologiste. Nous étions écologistes, féministes, non-violents, européens. Nous pensions qu’une démocratie se juge à la qualité de ses contre-pouvoirs, au soin apporté aux plus faibles de ses membres, à l’émancipation et à l’autonomie des personnes, au haut niveau de solidarité entre elles. »
> lire la tribune publiée dans Libération le 26 novembre 2013