Depuis le début de son mandat, Donald Trump confirme les provocations de sa campagne. Élu président, il applique une politique de provocations internationales sans précédent. En reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël au mépris du droit international et de tout le travail entrepris pour la paix depuis des décennies pour sortir du conflit entre Israël et la Palestine, Donald Trump rompt avec des années de diplomatie américaine et internationale.
Quelques jours après l’approbation par la Cour Suprême américaine du décret d’interdiction du territoire de 6 pays (Libye, Yémen, Tchad, Syrie, Iran et Somalie) la pression mise par les américains sur les musulman-nes semble monter d’un cran. L’ensemble des déclarations et des décisions de Donald Trump ne visent qu’à stigmatiser des populations et mettent en péril des équilibres régionaux précaires.
Europe Ecologie Les Verts dénonce une décision inique et irresponsable et rappelle les dangers qu’elle implique à l’échelle mondiale en mettant en danger toute possibilité de paix dans cette région. Les écologistes demandent à la France de prendre toute la mesure de la situation et d’aller au delà du simple regret en se donnant les moyens d’obtenir enfin la reconnaissance d’un État palestinien.
Mercredi soir, huit pays (France, Italie, Royaume-Uni, Suède, Bolivie, Égypte, Sénégal, Uruguay) ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU suite à la potentielle déflagration que pourrait produire la décision de Donald Trump.
Pour Europe Ecologie Les Verts, la France avec l’appui de l’Union européenne doit saisir l’opportunité de cette réunion du Conseil de sécurité pour mettre à l’agenda la reconnaissance de l’État palestinien. Seul un message de cette ampleur serait à même de bloquer la décision de Trump et de rassurer les Palestinien-nes et les pays de la région afin d’espérer éviter le nouveau cycle de violence qui s’annonce.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux