Depuis le 4 avril, plusieurs incendies dévastent la zone d’exclusion de trente kilomètres autour du réacteur de Tchernobyl qui explosa le 26 avril 1986.
Les feux se sont approchés très près du dôme métallique achevé fin 2016. Les incendies ont entraîné une augmentation ponctuelle de plus de 700 fois de la concentration en césium 137 dans l’air de la ville de Kiev située à plus de 100 kilomètres au sud de la centrale de Tchernobyl. L’impact pour les pompiers et les populations riveraines n’a pas encore été déterminé.
Les données de Météo-France ont montré que les rejets des incendies ont touché une grande partie de la France. Pour l’instant, selon les relevés effectués par la CRIIRAD sur le sol français, l’activité volumique moyenne du césium 137 dans l’air ambiant est restée très faible, en dessous des limites de détection.
Europe Écologie Les Verts demeure vigilant à ce que toute la transparence soit faite sur les conséquences sanitaires de ces rejets. Nous rappelons également notre demande d’élargissement des périmètres de distribution de pastilles d’iode, comme c’est le cas en Belgique ou en Norvège, bien que la prise d’iode ne constitue pas une protection totale contre les impacts sanitaires des rejets radioactifs.