Depuis dix mois, socialistes et écologistes discutent avec passion, programme, partage des rôles et gouvernance, en vue d’une alternance réussie en 2012. S’appuyant sur des réalisations communes dans de nombreuses collectivités territoriales et sur l’expertise de vastes secteurs de la société civile, un gros travail impliquant des dizaines de militants et de cadres de part et d’autre a permis une reconnaissance mutuelle forte et de relever déjà de substantielles convergences sur le fond.
Au point qu’on pouvait raisonnablement pronostiquer, par l’heureuse conjugaison d’un bon climat de négociation et d’une prise en compte de bon aloi des résultats écologistes aux élections depuis plusieurs années, la conclusion sans trop de secousses d’un accord qui ferait date.
Comme c’était prévisible, la désignation de François Hollande à la candidature socialiste, qui plus est dans un contexte de crise majeure en Europe, a ouvert un temps de calage et de réglage plus fin des termes de la négociation.
Quand on est un socialiste sérieux, on n’aspire pas à présider une grande puissance comme la France sans s’intéresser aux termes de l’alliance appelée à faire la loi et gouverner, sans vérifier par exemple ses conséquences sur les grands équilibres de la nation, les finances publiques ou les engagements internationaux du pays.
Et quand on est un écologiste conséquent, on s’assure en outre, sous la cinquième République et justement parce qu’on veut passer a la sixième, que le partenaire présidentiable est porteur d’un projet compatible avec le redressement écologique de la planète, la reconversion de l’économie, le renouveau des droits.
Ceux de nos concitoyens qui ont contribué à la désignation de François Hollande, savent bien qu’un accord entre socialistes et écologistes est indispensable pour rassembler le pays contre le candidat du camp conservateur : sans prise en compte des apports de la composante écologiste, les chances de victoire seraient fortement compromises.
Supposons même même que l’extrême fatigue du pays la rende possible: qui pourrait croire qu’un président socialiste et un gouvernement rose appuyé sur un parlement monocolore pourraient à eux seuls dans une instabilité mondiale durable, non seulement résister au déchainement des lobbies et des intérêts particuliers, mais mobiliser toute la société pour un changement fort inscrit dans le long terme ?
Il faut donc réussir l’accord.
Les postures de tartarin, de surenchère, de mépris, de diktat ou de soumission ne sont donc pas de mise.
Ce qui est convoqué dans les 10 jours qui viennent, c’est le réalisme, la responsabilité, le respect et le courage..
Jacques Archimbaud
Secrétaire National Adjoint d’Europe Ecologie Les Verts
En charge de la coordination
31 réflexions au sujet de “Il faut maintenant conclure l’accord qui était prévu”
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Militant socialiste, je voterai EELV si Hollande ne change pas de position.
Monsieur Hollande,
Je suis abasourdi comme bon nombre de nos concitoyens autour de moi pour votre position en faveur de l’EPR.
Nous pensions qu’avec le nouveau projet du parti socialiste, vous auriez eu un peu plus d’audace sur les questions énergétiques.
Que nenni, on nous resserre la même soupe des politiques de droite et malheureusement de gauche après l’époque des 30 glorieuses,
ou la suprématie des nouveaux cadres dirigeants était basée sur le tout nucléaire, après la bombe atomique, abracadabra, le miracle de la fée électrique !.
On connait aujourd’hui les dégâts déjà causés et à venir de cette chose dévastatrice. Nous ne pensions pas, malgré tous les accidents à travers le monde et un changement radical de l’opinion publique sur ce sujet, que vous auriez l’irresponsabilité de persister et signer pour que soit réalisé cette bombe à retardement.
Vous pouvez y mettre tout les mots que vous voulez, comme : sécurité, contrôle, rigueur, etc. pour nous faire avaler vos couleuvres, on sait très bien comment ces soi-disant contrôles fonctionnent et le sérieux plus que douteux avec lequel nos ingénieurs respectent le cahier des charges de telles structures tant les pressions sont fortes pour nous la vendre vierge de tous soupçons.
En prenant position vous considérez les victimes d’aujourd’hui, de demain et d’après après demain comme une cause utile à l’acceptation de cette sacro-sainte énergie nucléaire.
Monsieur Hollande, on ne veut plus de ces travaux pharaoniques, titanesques, absurdes, très onéreux et dangereux qui ne font bander que la caste des énarques, les élites d’un passé révolu et les grands groupes qui les construisent ( très mal d’ailleurs !).
Le peuple attend autre chose du futur dirigeant, ne serait-ce que soumettre ce genre de décision au peuple qu’il représente, en aurez-vous l’audace ?
Christophe Rouï
Un grand bravo à Jacques Archimbaud pour son papier courageux qui rends compte de l’état des lieux des discussions sans langue de bois. De la même manière, je trouve que le discours d’Eva Joly et de Cécile Duflot tranche enfin avec la forme policée utilisée par nos hommes politiques du PS et de l’UMP.
Mais une question susbiste : EELV ira t-il jusqu’au bout du bras de fer engagé avec le PS, par exemple si M. Hollande persiste à maintenir le projet d’EPR ?
Lettre ouverte à M. le candidat Hollande,
prenez vos responsabilités pour la sécurité de la population et la sauvegarde des générations futures. Les enjeux de société pour les mois à venir sont énormes en terme de politique énergétique. Montrez nous que vous êtes capable de prendre des décisions fermes et énergiques, et vous serez élu sur la base d’un mandat fort qui vous permettra de faire avancer l’humanité vers des chemins « durables ». Vos futurs électeurs ne veulent plus subir le diktat des lobbies.
Vous avez tout pour dynamiser l’économie en donnant des signaux forts et en utilisant des méthodes « douces » et éprouvées: inspirez vous du scénario négaWatt ! Vous aurez besoin de plusieurs mandats pour aller au bout de ce programme mais vous allez créer des centaines de milliers d’emploi et transformer ce côté-ci de la planète!
La solution de nos problèmes n’est plus dans le compromis: l’humanité n’aura plus le choix. Il faut choisir: ou récupérer les dernières miettes du gâteau (pour les partager avec vos amis), ou redistribuer TOUTES les cartes pour repartir sur des bases saines. Une grande majorité aspire à cela: même s’il faut 20 ans pour arrêter de jouer aux apprentis sorciers, engagez vous sans ambiguité sur la voie de la sagesse, en annonçant la fermeture de TOUTES les centrales nucléaires qui arrivent en fin de carrière. Cela suppose de s’engager à abandonner de suite toute nouvelle construction !
De formidables et pressants chantiers nous attendent pour sortir de ce bourbier et redistribuer équitablement les richesses.
la canditate à EELV ne doit pas céder : la sortie du nucléaire n’est pas négociable ! AM CB
je viens de signer la lettre ouverte rpoposée par le réseau Sortir du Nucléaire . J’y ai adjoint une interpellation à Mme Eva Joly et je tenais à vous le signaler . En fait je suggére que des négociations avec le Front de gauche seraient plus utiles à votre parti et à la France que de vous aplatir devant le PS .
Jean Louis Bouillet la Pouge Creuse membre PG 23
Voilà pour François Hollande l’occasion de monter qu’il n’est pas qu’un gestionnaire des intérêts du PS et qu’il est capable de changer de logiciel: sortie du nucléaire, 6ème république, reconversion écologique de l’économie. Chiche Flamby!
Bonjour,
Pas question de s’associer avec le PS de Fr. HOLLANDE si celui-ci maintient la construction de l’EPR !
Qu’en est-il de la position du Front de gauche à ce sujet ?
Merci pour les générations futures de rester ferme à ce sujet …
Ecologiste convaincu, et la pratiquant dans ma vie quotidienne et professionnelle, je m’aperçois que vous vous faites rouler dans la farine par le PS au sujet du nucléaire et plus particulièrement en ce qui concerne l’EPR.
Habituellement je vote écologiste au premier tour et par défaut PS au 2ème, mais là il n’est absolument pas question que je vote pour un candidat ou candidate qui ne se prononce pas fermement au sujet du nucléaire, quitte à rompre ses alliances !!!!
Le sujet est beaucoup trop grave et ne peut soufrir de concessions…..
Amis,
si François Hollande ne peut comprendre qu’il n’est pas nécessaire de faire une erreur complète parce qu’une demie erreur a déjà été réalisée, comment peut-on voter pour lui au deuxième tour? Que ferait-il de la France avec de tels raisonnements?
@ Salvi
Extraits du programme du FG : Nous réaffirmons l’exigence de la maitrise publique, sociale et democratique du secteur de l’energie …Nous créerons un pôle 100% public de l’energie comprenant EDF, GDF, AREVA et Total renationalisés …Nous proposerons un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France ….Dans le domaine du nucléaire civil,l’ensemble des possibilités -dont la sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public sera alors tranché … par un référendum donc .Aucun choix définitif en matiére de politique énergétique ne sera effectué avant la conclusion de ce grand débat public . A mon sens cela veut dire que le projet EPR sera suspendu . De plus , sans attendre, la réinternalisation ( au sein du service public )de toutes les opérations de maintenance et de sureté nucléaire sera engagée .
Voilà, voilà . Pour ma part j’ai choisi, a vous de le faire maintenant , camarades écologistes, vous avez ce qu’il faut en mains .
Nouveau venu chez EELV je n’en suis pas moins un adversaire irréductible des marchés et de la logique mortifère qui leur sert de feuille de route . Je ne crois pas un instant que Mr Hollande , en possible position de renverser le pire président de cette V ième République , fera quoi que ce soit pour contrer le monde de la finance inconséquent et dangereux .
Considérant qu’avant de pouvoir améliorer une société il faut au minimum s’assurer de sa pérennité au sens physique du terme , je place la disparition programmée et totale de la technologie nucléaire , civile et militaire , au tout premier plan de mes préoccupations pour les générations qui viennent après moi et j’en fais une condition incontournable pour intervenir à mon petit niveau dans le débat politique .
Je place en EELV tous mes espoirs pour lutter pied à pied , sachant que nous n’aurons sans doute plus jamais l’occasion de peser sur la question dès lors que les mises en chantier des EPR sera effective et que le projet sera finalisé . Nous n’avons plus le temps , il faut agir maintenant . Certains pays , et non des moindres ont pris position et décidé la fin de l’énergie nucléaire et je constate qu’ils sont souvent à la pointe du progrès social , aussi , j’attends de Mme Joly pour qui j’ai énormément d’admiration qu’elle tienne ferme la barre et ne cède pas aux dictats électoraux .
Je m’engage à faire ce qui est possible de faire pour aider le mouvement et je tiens pour très important que tous les gens qui pensent comme nous se serrent les coudes et ne plient pas .
Cordialement .
La position du Front de Gauche, qui est d’organiser un référendum sur la politique énergétique est compatible avec le programme EELV, celle du PS, si Hollande reste sur sa position ne l’est pas en ce qui concerne le nucléaire… mais pas seulement hélas, en ce qui concerne le nucléaire !
Je viens d’écouter le discours de Madame Joly, l’approche de la question de la démocratie en Europe, l’approche politique pour que la puissance publique reprenne le pouvoir économique n’est hélas pas du tout celle que l’on peut attendre d’un PS « Hollandais ».
Hollande fera une politique néo-libérale, à contre-coeur peut-être, en s’excusant de ne pouvoir faire autrement, deux ou trois fois plus désolé d’avoir à le faire que Sarkozy,mais il la fera, « parce-qu’il-n’y-pas-d’autres-solutions »
Alors entre l’austérité de l’un ou de l’autre, si ce ne sont que leurs états d’âme qui font la différence , la belle affaire !
Pour ma part je considère que le Front de Gauche et EELV doivent ensemble porter un courant alternatif qui me semble monter dans le pays. Un rapprochement politique serait porteur d’espoir pour une grande partie des citoyens qui ont besoin de croire que le vrai vote utile aux prochaines élections, c’est d’oser voter pour leurs idées, sûrs qu’elles ont le vent en poupe.
bonsoir,bravo pour votre résistance au PS, de tenir ferme sur l’EPR et j’imagine d’autres choses aussi…
Si un désaccord final conclue ces négociations, un rapprochement possible (?) avec le front de gauche (histoire que le peuple ne perde pas une fois de plus) n’amènerait-il pas une victoire pour un changement tant attendu de société ? Car (en cas de désaccord avec le PS), cela ferait un sacré front et des écologistes dans chaque ministère feraient(en plus d’un ministère plein, bien sûr) enfin du bien au fonctionnement et à l’avenir. Ne votant plus « socialiste » à aucun tour, j’espère un front total non pas pour battre Berluskozy, Sarkandréou, ou encore zapakozy mais bien pour changer de société.
Peut-être un peu décalé par rapport à la « ligne » EELV, je suis votre actualité, trop méconnue par ailleurs…
Bonsoir et à bientôt. Giloup
Jacques Archimbaud tient le meilleur discours possible par rapport aux circonstances présentes. Il faut faire preuve comme il s’en est déjà revendiqué lors du congrès fédéral d’un langage de responsabilité, mais aussi marqué par l’ambition,la modestie,l’écoute et la cohésion. Que Hollande ne soit pas notre candidat rêvé est logique, mais il faut bien signer un accord et en l’état actuel le Front de gauche n’a pas mis en place une dynamique comparable à celle initiée par les primaires citoyennes. Au moins durant celles-ci a-t-on évoqué la question nucléaire qui comme on le voit à droite ne souffre aucune discussion. Notre objectif doit être de gagner tous ensemble à gauche que cela soit du Front de gauche, des socialistes ou de EELV, dans la diversité des sensibilités en n’oubliant jamais qu’en arrière plan il y a toujours le poids d’un conservatisme puissant et même pire avec le Front national en embuscade. Les législatives pourront être l’occasion supplémentaire de faire entendre notre partition, comme j’en ai bien l’intention en tant que candidat à la candidature dans l’Oise. Luttons donc contre le tout nucléaire mais gardons notre sang froid, ce n’est que le début d’un long combat…
François Hollande ne veut pas sortir du nucléaire.
Tchernobyl puis Fukushima ont pourtant apporté la
démonstration que cette énergie comporte une part de risques que nous ne pouvons prendre. En effet, au-delà du coût immédiat de la catastrophe, dans chacun de ces deux cas, ce sont des territoires entiers qui ne sont plus ni exploitables, ni même habitables. C’est-à-dire que l’exploitation de cette énergie comporte un risque de catastrophe d’un genre nouveau : la catastrophe définitive, une sorte de fin du monde localisée.
C’est conscient de ce risque définitif que le peuple indien se mobilise actuellement contre la construction par Areva de deux centrales nucléaires, sur un site au risque sismique important.
Quand François Hollande évoque la nécessité de garantir la sécurité des installations et tient donc un discours implicite sur l’infaillibilité du nucléaire, il ne tient pas d’autre logique que celle qui prévaut en Inde, ou qui a prévalu à Fukushima, ou encore à Blaye près de Bordeaux, lorsque suite aux tempêtes de décembre 1999, les pompes qui assuraient le refroidissement de la centrale ont été endommagées et mises hors de service pour la moitié d’entre elles. Il se lance dans des affirmations sans fondement.
La sécurité des installations ne peut être validée à 100%, comme dans n’importe quelle autre installation industrielle. Mais dans le cas du Nucléaire, la catastrophe éventuelle est définitive, au contraire par exemple d’une marée noire.
Prétendre que l’on peut garantir cette sécurité à 100% relève donc à la fois du mensonge et de l’irresponsabilité. Pourquoi le candidat socialiste prétend-il que la sécurité absolue existe ?
Par ailleurs, poursuivre dans la voie du nucléaire est un non sens en termes de stratégie économique et politique.
Le courrier international annonçait cette semaine que la Chine allait interdire les ampoules à incandescence à partir de 2012. La Chine a des problèmes gigantesques de pollution. Pour autant, elle ne veut pas s’engager sur des protocoles internationaux de réduction des émissions polluantes.
La Chine doit en réalité faire face à une pollution qui provoque des remous sociaux qui menacent la toute puissance du parti communiste chinois. Or en Chine, depuis toujours, il y a une constance : le pouvoir est autoritaire, mais cette autorité est acceptée si l’Etat protège efficacement la population. Le sort des populations errantes et les effets de la dégradation générale de l’environnement sont les deux défis que l’Etat chinois doit relever s’il veut garder cette autorité contrebalancée par la protection de la population.
Le développement actuel de la Chine a commencé en 1979. 33 ans plus tard, ce développement a atteint un stade tel que la question de l’environnement devient un enjeu majeur. Sa résolution est une condition du maintien du PCC au pouvoir. Alors la Chine agit, et se lance dans la révolution énergétique. C’est cet enjeu intérieur qui explique que la Chine va nous doubler dans les technologies vertes.
La Chine interdit les ampoules à incandescence, énergivores, seulement 3 ans après l’Union Européenne. Steve Sawyer, secrétaire général du Global Energy Wind Council a déclaré en octobre 2010 que la Chine était déjà le premier acheteur de technologies pour l’énergie éolienne.
Ce n’est qu’un exemple. Evidemment, on connaît l’histoire des transferts de technologies vers la Chine : ce que la Chine achète aujourd’hui, elle le construit dix ans après.
En conséquence, la question des énergies renouvelables est une question économique majeure. Ou ces technologies sont une priorité en France, et nous continuerons à les construire, avec les Allemands, les Danois, ou la France continue à construire des centrales nucléaires, à des prix exorbitants, et nous serons dépassés par la Chine, l’Inde, le Brésil. Car le Nucléaire est une technologie ancienne, au risque si démesuré que les populations mondiales n’en veulent plus. L’EPR risque fort d’être du même tonneau que l’avion Rafale : invendable car dépassé dès son lancement.
Construire l’EPR, c’est rester dans le passé, et voir les concurrents économiques nous semer, au risque d’aggraver les déficits et le chômage.
C’est aussi un risque politique. Pour ne prendre qu’un exemple, l’atome iranien fait peur. Et il se résoudra sans doute au prix d’une guerre. Mais comment empêcher un état libre de se doter de technologies nucléaires civiles, dont nous savons bien, nous autres Français, combien elles sont consubstantielles à la production d’une bombe, si nous nous arrogeons ce droit en ne renonçant pas nous même au nucléaire ? Au nom de quel principe néocolonialiste ? Comment offrir aux peuples désireux de consommer de l’énergie des sources nouvelles, sans risque politique ?
François Hollande doit cesser de réfléchir et d’agir en Premier Secrétaire du PS qu’il n’est plus. Il ne doit pas se soucier simplement des postes de députés à se partager avec les Verts. Il doit être un Président de la République, et réfléchir à l’avenir, à la place de la France dans le monde. Cette alliance avec les Verts n’aura de sens que si le nucléaire est abandonné. Si le PS n’a pas cette hauteur de vue, il court le risque que de nombreux électeurs, au premier tour, veuillent lui envoyer le message qu’il n’aura pas su entendre ces jours-ci.
Pourquoi s’allier avec un parti qui n’a de socialiste que le nom !
Il soutient le productivisme, le nucléaire et l’EPR, le projet pharaonique du nouvel aéroport de Nantes, bref allons nous encore continuer à avaler des couleuvres.
EELV serait mieux inspiré de réaliser un accord avec le front de gauche.
D’après ce que j’ai entendu dans les médias, PS et EELV ont signé des accords sur plusieurs sujets.
Pouvez-vous publier ces points d’accord ?
Bravo, il ne faut pas céder sur le sujet. Une présidence Hollandaise ne changera rien sur le fond, ni sur le nucléaire, ni sur le reste. La matrice reste la même et un président normal ne bousculera aucun des grands équilibres libéraux de notre pays : nucléaire, finance, redistribution des richesses, utilité sociale.
Écologistes et fiers de l’être , soyons ce que nous sommes.
Samuel Gonthier
Toute la Planète, à commencer par la France, a besoin d’une Ecologie forte.
Le nucléaire, en tout cas sous sa forme actuelle, n’a pas plus d’avenir que le pétrole et autres combustibles fossiles.
Il n’y aura jamais de sécurité maximale avec le nucléaire, surtout si ce sont les grosses entreprises privées qui le gère.
Je fais désormais plus confiance à EELV qu’au PS pour assurer un avenir à ma famille en France.
Très sympathisant, cependant non adhérent, je voudrais contribuer efficacement à lutter contre les attaques déloyales insupportables effectuées via certains commentaires de la presse (exemple: LCI de ce lundi 14 novembre 2011) contre le parti des verts.
De mon point de vue, employer systématiquement les termes: « les écolos » en lieu et place de « les écologistes » est lié a une stratégie de dénigrement. Est-ce acceptable sur les radios et chaînes télévisées publiques? La droite par exemple ne se permet que dans ses discours privés d’employer le terme « socialo » au lieu de « socialiste »…
C’est intolérable, place aux juristes ou à défaut d’autres réponses appropriées à trouver pour stopper cela.
Pour êtres convaincus de ce que j’avance, il n’est que de s’entretenir avec des personnes opposées à l’écologie pour noter alors dans tous leurs propos une volonté de dénigrer en employant le terme écolo qui apparaît trés péjoratif dans leur bouche, caricaturant ainsi par exemple des individus irresponsables, voire ignorants des problèmes réels!
C’est en tous cas ce que je constate dans mes rapports soit avec des personnes des partis sectaires aux antipodes du vôtre soit encore avec ceux qui ont des comptes personnels à règler parce q’empêchés souvent d’avoir pu faire n’importe quoi en violation des règles élémentaires de l’écologie,
OU TOUT SIMPLEMENT CEUX QUI ONT ETE TOUT BETEMENT INFLUENCES PAR LA MAUVAISE IMAGE INSIDIEUSEMENT VEHICULEE, AMPLIFIEE DONC, ENTRE AUTRES, PAR LA CARICATURE. SI CELA PERDURE, CRAIGNEZ QUE DES VOIX SE DETOURNENT CHAQUE JOUR.
Plus question de faire un accord PS-EELV compte tenu de l’irresponsabilité d’EELV. Les discussions avec EELV, juvéniles et récalcitrants, n’ont que trop duré. Elles se sont même enlisées sous le regard, au mieux agacé, au pire contrit d’une bonne partie des électeurs de gauche.
EELV ne dépassera guère 3 à 5% des voix et se pose en arbitre en lançant des ultimatums … quelle suffisance ! et quelles répétitions toujours aussi intransigeantes et inefficaces.
Entre Chevènement, Mélenchon et le PC tous farouchement pro-nucléaires, comment effectuer la synthèse.
C’est Sarko qui se frotte les mains…
@fssv Dire que Melenchon est farouchement pro nucléaire, c’est carrémént un mensonge . Au sein du PC les avis divergent et je ne suis pas sûr qu’il y ait une majorité de pronucléaires. Le FG regroupe désormais six partis ou composantes politiques . Sur cet ensemble seul le PC a une position sur un nucléaire maintenu au sein d’un service public de l’Energie . De toute manière le programme du FG a acté la tenus d’un débat public sur le nucléaire où les antinucléaires auront toute leur place, conclu par un référendum . Cela sera alors au peuple de décider .
elle est là la synthése non ?
Une chose est certaine: si Eva Joly (contrairement à ce qu’elle à seriné sur les ondes), cède sur l’ EPR et conclu un accord avec le PS sans que ce dernier n’est renoncé ni à l’EPR ni à la sortie du nucléaire, je me sentirai en tant que « vrai » ecolo (pas politicien) floué et ne voterai donc ni EELV ni PSS aux présidentielles.
Lamentable , scandaleux ! Le numéro de menteurs auquel s’est livré EELV dans sa transaction avec le PS est de loin le pire scénario jamais arrivé et tous les gens qui comme moi ont fondé des espoirs en se basant sur le discours ferme et radical de EELV sur l’arrêt du nucléaire sont KO debout.
Vous affirmiez qu’il n’y avait pas de solution » entre deux » , c’était vos propres termes …voilà que vous donnez raison ce soir à ce bateleur à la formule fracassante de Mélenchon .EELV vient de trahir tous ses appuis du peuple et n’est plus crédible .
J’imagine aisément que ma réaction va être très vite sabrée et retirée , ajoutant en cela à l’ignominie , nous n’en n’attendons pas moins . Vous aurez des postes , c’est bien en cette période dure , bravo à vous !
Eh christian , René, votez donc Melenchon car si c’est un bateleur , il indique néanmoins la bonne direction, tandis qu’avec vos girouettes , pour trouver le sens du vent pffff …
Je suis convaincu qu’il faut sortir du nucléaire.L’E.P.R.
de Flamenville et le nouveau aéroport de Nantes,je n’en
veux pas pourtant je suis socialiste et François Hollande
m’a déçu.Ne cédez pas Mme Eva Joly,je vous en prie.Si c’est pour avoir un poste dans le gouvernement de François
Hollande,ça ne vaut pas le coût.En 2012,je voterai pour
vous.En attendant,je surveillerai de près ce que vous direz.
Quelle déception, c’est la dernière pour moi.
Ancien adhérent des verts, pour la première fois depuis de nombreuses années je vais devoir réfléchir avant de mettre un bulletin dans l’urne.
Une chose est sure, ce ne sera pas pour EELV.
Je suis dans la même colère que Christian et René.
Et voila, la tambouille politique l’a emporté sur les convictions.
EELV deviens un parti « normal », faire-valoir du PS.
Encore Bravo !
Rappelez moi combien de couleuvres mme Voynet a dû avaler au sein de la « gauche plurielle ». Souvenez vous de DSK: « Désolé ma chérie mais on pas le budget pour ça, et puis ça pourrait nous coûter 1/4 pt de PIB ». A peine enregistrés un ou deux succès électoraux, les vert, toujours en quête de notabilité, se couchent à nouveau devant le PS. Quel que soit le compromis, il y aura toujours un ministre de l’économie et des finances pour vous mettre au pas. Mme Joly, en qui je plaçais quelque espoir au vu de sa probité et son engagement, n’aura finalement pas mon suffrage, ni personne d’autre d’ailleurs. On est vraiment mal barrés !
@ Bouillet :En fait lorsque je qualifie Mélenchon de bateleur je n’y vois pas matière à le dénigrer mais au contraire à lui prêter une capacité de rapidité rare à analyser le contexte . J’aurais aimé que Mme Eva Joly soit raccord avec les assertions carrées qu’elle émet sans s’investir et je l’aurais suivi et épaulé . Là je la vois dans la sacro-sainte réalité politicienne et malheureusement il m’apparait franchement que sa personne et le parti qu’elle incarne sont des entités gazeuses du même tonneau que les religions , aussi je m’en désolidarise comme des milliers et peut-être des centaines de milliers d’allumés comme moi le font à présent ou le feront .
Ils visent des honneurs et des récompenses scolaires quand moi je vois l’essentiel et le danger mortel du nucléaire , nous ne sommes pas sur la même ligne , nous sommes désormais ennemis , je les combattrai jusque dans les mairies où ils ne seront pas .
Pourquoi ne parlez-vous pas sur les ondes de l’étude du réseau sortir du nucléaire, sur le grand ouest? Il est question, à budget égal, de 15 fois plus d’emplois, et la même énergie, dans une démarche de négawatt.
http://sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=brochures&soussousmenu=courant-alternatif&page=index