Communiqué de presse du 2 mars 2011
Le gouvernement vient d’annoncer une hausse de 5 % du prix du gaz pour le 1er avril, qui fait suite à une augmentation de 20 % en un an – pour le plus grand plaisir des actionnaires de l’entreprise GDF-Suez aujourd’hui privatisée. Dans le même temps, les prix du carburant flirtent avec ses niveaux les plus élevés.
Aujourd’hui, les plus fragiles et les classes moyennes payent cash l’incompétence des gouvernements successifs en matière de politique énergétique. Nous savons que le pétrole va se raréfier et la demande augmenter en raison du développement des pays émergents. Mécaniquement, le prix des énergies fossiles va croître considérablement et durablement. Les mesurettes proposées aujourd’hui par Eric Besson pour faire passer la pilule d’une nouvelle augmentation – prime à la casse des chaudières, rabais social – sont bien modestes au regard des défis auxquels nous faisons face. Une fois de plus, ce sont les petits consommateurs qui trinquent et les énergéticiens qui encaissent.