La commission européenne s’apprête à publier un règlement d’exécution autorisant le glyphosate pour 10 ans. Pour EELV, le glyphosate doit être interdit afin de préserver notre santé et notre environnement. La décision de Bruxelles est rien de moins qu’une aberration démocratique alors qu’un scandale sanitaire pointe.
Scandale sanitaire, car la dangerosité de ce produit chimique est avérée. Le glyphosate est pesticide classé « cancérogène probable » par l’OMS. Combien de malades supplémentaires seront-ils nécessaires pour cesser d’empoisonner à petit feu les citoyens européens ?
Scandale démocratique, car le Parlement européen avait voté une autorisation de sept ans assortie de nombreuses restrictions à son usage - interdiction de son usage pour les collectivités, les particuliers et plusieurs usages agricoles notamment. En méprisant ce vote, la Commission bafoue la démocratie européenne.
Scandale démocratique également car les processus d’évaluation scientifique se base sur des données sujette à caution. Il s’agit d’une énième manipulation procédurale mensongère.
Scandale démocratique enfin car la commission européenne, comme à son habitude, sacrifie l’intérêt général et la santé des citoyens européens à l’avidité des actionnaires des entreprises vendant ces produits chimiques toxiques. Alors que l’Union européenne est situation de grande fragilité, ces politiques publiques honteuses ne font que renforcer la défiance des citoyens envers Bruxelles.