Flagellation de journalistes en Arabie Saoudite : la France doit agir
Vendredi, sur avis médical, les autorités saoudiennes ont reporté une nouvelle séance de flagellation prévue contre le blogueur saoudien Raif Badawi. Ce dernier a été condamné pour blasphème à dix ans de prison, 1 000 coups de fouet et 266 000 dollars d’amende.Alors que la Cour surprême d’Arabie Saoudite doit réexaminer le dossier du citoyen-journaliste, la France doit faire entendre sa voix: « une semaine après la gigantesque manifestation républicaine d’hommage aux victimes et de défense de la liberté d’expression, il serait incompréhensible que nous puissions continuer comme si de rien n’était » explique Sandrine Rousseau.EELV attend du ministère des Affaires étrangères qu’il relaye auprès de l’Arabie Saoudite et au niveau international les demandes des organisations de Droits de l’homme et d’un nombre croissant de citoyens. Pour Julien Bayou, « ce châtiment cruel doit être purement et simplement annulé ».
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux