J’ai le plaisir de vous annoncer que grâce à l’affectation d’une partie de la taxe française sur les transactions financières nous allons financer l’accès aux soins de 2 millions d’enfants qui en sont aujourd’hui privés, au Sahel.
C’est un grand motif de fierté de taxer les marchés financiers et d’utiliser le produit de cette taxe en faveur des plus pauvres et des plus fragiles du monde. Et ce d’autant plus que nous sommes les premiers à le faire pour des actions en faveur du développement.
Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, a annoncé le lancement d’une initiative pour l’accès aux soins des enfants du Mali et des autres pays du Sahel qui sera financée à hauteur de 30 millions d’euros par une partie de la taxe française sur les transactions financières.
> Lire la suite sur le site de Pascal Canfin
3 réflexions au sujet de “Financement de l’accès aux soins pour les enfants du Sahel grâce à la taxe sur les transactions financières”
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Bonjour. S’il s’agit de vacciner à tout va, je suis perplexe… Des soins, oui, bien sur. Mais pas enrichir les labos pharma…! Je dirais, déjà, ne pas acheter les matières premières qui ne profitent qu’a leurs descideurs. Etablir des règles de business (un peu plus) équitables… Merci, Gildas.
Cette contribution à la santé des enfants et à des politiques internationales pour la santé publique des enfants est bienvenue, certes, mais normale, due aux enfants, l’avenir du monde.
J’ai travaillé en Afrique dans les années soixante; Comment se fait-il qu’aujourd’hui, nous en revenions à nouveau à un enfant sur deux qui meurt avant 5 ans, après 50 ans d’aide au développement ?
Quelles sont les causes économiques et politiques d’un tel désastre ?
Une question que l’on se pose sans cesse, posé par des tas d’auteurs , par exemple mettant en vue ce qu’est l’échange inégal.
On parle même de développer des nourritures par les insectes, pour ces 167 millions de gosses qui crèvent de faim !
Au 21ème siècle !!
Arriver à un repartage des richesses s’impose, au profit de politiques internationales d’aide agroécologique, et d’équipements « industriels » adaptés à la vie et à l’autosuffisance des petits groupes humains, avec pour fond théorique l’économie sociale et solidaire.
Cette croisée des chemins est cruciale pour l’avenir de la race humaine, ou plutôt de l’espèce et des espèces, puisque nous supprimons heureusement le mot race.D’une manière impérative, nous avons à protéger la Vie, Cultiver la paix, développer les libertés.
Donc, très bien que la taxe sur les transactions financières soit utilisée ainsi! Mais notre génération, qui a vu la naissance de la sécurité sociale et des congés pays rêve mieux pour l’avenir : un monde avec un ordre différent. Et des avancées plus grandes et plus rapides pour plus de justice sociale et économique.
Gisèle Noublanche
Membre de l’Unicef je me répète depuis longtemps que l’accès des adultes à la contraception (féminine avec la pilule, le diaphragme, le stérilet , masculine avec le préservatif tant que la recherche universelle ne confirme pas l’influence momentanément endormante du calcium sur les spermatozoïdes …) est un moteur déterminant de l’accès de ces pays à un développement économique régulier. S’il s’agit de traditions misogynes qui rejettent la contraception, une relation d’information régulière doit aider à « progresser ». Personnellement il me semble que c’est un puits sans fond tant que les adultes africains, extrêmes orientaux… ne sont pas autorisés à concevoir différemment leur sexualité, autant que nous même occidentaux qui oublions trop de nous intéresser à la contraception masculine.