Promesse de campagne de François Hollande, la fermeture de la vieille et dangereuse centrale de Fessenheim est encore une fois repoussée. Les écologistes s’insurgent contre cette décision.
La transition écologique, par le développement des énergies renouvelables entre autres, créerait un million d’emplois. Au lieu de miser sur le développement de nouvelles énergies qui donneraient à la France son indépendance énergétique et sur le démantèlement, qui lui permettrait de développer une filière d’excellence, le Conseil d’administration d’EDF fait le choix du passé et de l’immobiliisme en décidant, encore une fois, de repousser la fermeture de la centrale-passoire de Fessenheim.
Les écologistes dénoncent une passivité inacceptable des représentants de l’état dans une entreprise à 85% publique. S’entêter à tout miser sur le nucléaire constitue une menace pour la population Française et celle des pays voisins mais fait également courir des risques financiers toujours plus grands à EDF.
Remettre à demain ce qui, pour sauver des vies et les terres, devrait être fait depuis hier devient chaque jour, et au fur et à mesure des incidents techniques, de plus en plus irresponsable. François Hollande s’était engagé sens entrain ni conviction à fermer cette centrale. Il doit aujourd’hui, au terme d’un quinquennat en berne et décrié par une majorité de la population pour le nombre de promesses non tenues, avoir un minimum de courage politique et aller au bout de ce qui a été promis.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux