Les Jeunes Écologistes français, les Jeunes Verts Suisses et les Jeunes Verts allemands de Bade-Wurtemberg ensemble pour la fermeture de la centrale de Fessenheim.
Les propos de Nicolas Sarkozy à Fessenheim montrent que le Président français – isolé sur cette question – n’a pas encore tiré les enseignements de la catastrophe de Fukushima.
Aucun chef d’État européen ne peut encore défendre seul cette technologie dont les risques ne s’arrête pas aux frontières nationales. Les travaux de sûreté annoncés n’y changeront rien, l’Histoire nous a enseigné que le nucléaire sûr n’existe pas. Dès lors les pays européens doivent s’engager dans une « Europe des énergies renouvelables », libérée de l’énergie nucléaire.
Le cas de la centrale nucléaire de Fessenheim est symbolique, tant cette centrale vétuste concentre tous les risques que fait peser l’énergie nucléaire sur notre planète. Véritable bombe à retardement, elle se situe à la fois sur une faille sismique, à 8 mètres en dessous du niveau du Grand Canal d’Alsace et juste au dessus du plus grand réservoir d’eau douce d’Europe occidentale. Le moindre incident d’importance sur un tel site aurait des conséquences dramatiques, à la fois pour la France, l’Allemagne et la Suisse voisines, mais aussi pour toute l’Europe occidentale. C’est pour éviter un tel scénario, qu’aujourd’hui, les jeunes écologistes des trois pays expriment une nouvelle fois leur opposition à cette centrale.
Avec notre communiqué tri national, nos mouvements se déclarent solidaires des habitants de la région de Fessenheim. En 2011, les gouvernements d’Allemagne et de Suisse ont enfin reconnu la nécessité d’une sortie du nucléaire. Seul le président français reste imperturbablement attaché à l’énergie nucléaire, méprisant de fait la volonté exprimée par les habitants de 200 communes concernées de vivre une vie sans menace nucléaire.
Les Jeunes Écologistes, les Jeunes Verts de Bade-Wurtemberg et les Jeunes Verts Suisses dénoncent cette ignorance et « l’amour irraisonné du nucléaire » du Président Sarkozy et réclament ensemble la fermeture immédiate de Fessenheim et la sortie de la France d’une politique énergétique qui l’isole du reste de l’Europe.
2012 doit être l’année d’une nouvelle politique énergétique en Europe, tournée vers la sobriété, l’efficacité et la production d’une électricité d’origine 100% renouvelable.
2 réflexions au sujet de “Fessenheim : le risque n’a pas de frontières !”
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si il est une reaction nucleaire dont personne ne parle, resultat d’un silence assourdissant des medias, c’est la reaction nucleaire à basse temperature developpee en Italie et en Grece(quel hasard).Vous trouverez plus d’informations sur internet à »E-Cat 2012″ou fusion froide 2012 ou defkalion green technologies , si la NASA et la multinationle 3M s’y interessent il doit bien avoir une part de verite.Amicalement
Arte met en ligne pendant une semaine de nombreux reportages sur les risques et les luttes autour du nucléaire, dont une édifiante enquete sur fukushima.
http://videos.arte.tv/fr/videos#/tv/coverflow///1/120/