Après les incendies de cet été en Amazonie, en Sibérie, en Californie, au Portugal, c’est l’Australie qui est à son tour touchée, depuis plusieurs semaines, par des feux géants. Devenus incontrôlables, ils parcourent une partie de l’est du pays à la vitesse du vent.
Bilan provisoire, alors que l’été australien ne fait que commencer : 500 millions d’animaux carbonisés, 5,5 millions d’hectares partis en fumée, des écosystèmes fragiles irréversiblement anéantis, des villes assiégées par la fumée et la pollution de l’air, des milliers de personnes se réfugiant sur les plages et évacuées par des bâtiments de l’armée, 100 000 personnes obligées de quitter leur domicile et 24 morts à ce jour. Tout cela sous le regard climato-sceptique d’un premier ministre totalement dépassé
Jusqu’à quand faudra-t-il que des pans entiers de la terre brûlent pour que nous prenions conscience de la gravité de la situation ? Situation qui n’est que la conséquence d’un modèle de développement extractiviste et émetteur de gaz à effet de serre dont il nous faut urgemment sortir.
Pour EELV, ces événements n’ont plus rien d’exceptionnels et pourraient, demain, toucher la France. Pour Joëlle Zask, auteure d’un essai sur les méga feux : « En 2050, 50% des municipalités françaises seront exposées aux méga feux ». Il est temps de prendre soin de nos forêts, de stopper l’expansion de la monoculture forestière, comme d’arrêter le démantèlement de l’ONF.
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