1) Quel événement de la campagne qui s’achève traduit le plus l’esprit de ta campagne ?
La visite dans l’entreprise Pergilhem à Lacq, où nous écologistes avons été à la rencontre et à l’écoute d’une PME, spécialisée dans le transport de matières dangereuses : ces gens-là nous ont beaucoup appris sur leur investissement en terme de développement durable, nous sommes convaincus que l’industrie a besoin d’écologie et réciproquement. Nous devons entrer dans la troisième ère industrielle, notre projet est incontournable.
2) Quelle proposition différencie positivement le plus le projet que tu portes avec tes colistières et tes colistiers ?
Nous sommes sans doute les seuls à être raisonnables. Nous avons choisi de tordre le cou à la démagogie, en ne promettant pas le « tout gratuit » comme Le Front de Gauche, et nous proposons aux électeurs de se désintoxiquer des Grands Projets Pharaoniques Inutiles. Notre vision c’est le long terme et la solidarité, dans le respect du denier public. Sur les thèmes de l’emploi et de l’économie, nous sommes plus pertinents qu’Habib (PS) et Bayrou (MoDem-UMP).
3) Que voudrais-tu dire à tes concitoyen-ne-s pour les convaincre de venir voter et de voter pour ta liste dimanche ?
L’écologie, pour moi, est avant tout une question de santé publique, et on le voit à travers la crise de pollution actuelle. Le gouvernement ne fait quelque chose que parce qu’il y a une élection qui arrive, et qu’il y a une pression des écologistes. Sans les écologistes, on ne parlerait pas d’écologie en France, ni donc de santé publique. C’est un vrai choix de société : résister, ou se soumettre.