Entre l’Europe libérale et le Plan B avancé par le leader du Front de gauche, il existe une autre voie, celle d’une Union démocratique, écologique et solidaire. Il faut assumer le transfert de souveraineté vers l’UE en passant de la règle inter gouvernementale de l’unanimité à la construction de véritables majorités européennes.
Les 23 et 24 janvier, Jean-Luc Mélenchon organisait, selon ses propres termes, le «procès» de l’Union européenne et de sa «masse immense d’insectes bureaucratiques». Face aux faiblesses d’une Europe coupable selon lui de tous les maux, il s’agirait ni plus ni moins de préparer le Plan B, c’est-à-dire la sortie de l’euro et de l’Union européenne.
Il s’agit là d’une logique binaire qui réduit le champ des possibles à une alternative. Comme en France, où l’écologie politique entend proposer une autre voie entre le social libéralisme de François Hollande et l’opposition de gauche de Jean-Luc Mélenchon, les peuples européens n’ont pas à choisir entre l’Europe des marchés et l’Europe des Nations. Entre l’Europe libérale et le Plan B, il existe une autre voie, celle d’une Europe démocratique, écologique et solidaire.
Lire la suite de la tribune sur Libé.fr