L’eau est un bien de première nécessité et il est insupportable que l’on puisse encore couper l’eau à des familles démunies. Contraindre un salarié à aller couper l’eau chez des familles en difficulté relève par ailleurs de la souffrance au travail : ce n’est ni de sa compétence ni de sa responsabilité.
EELV milite pour un retour en régie publique du service de l’eau, source d’économies, gage de meilleure gestion et qualité de l’eau.
Au niveau local, dans le cadre d’un service municipal, il est possible d’envisager un tarif progressif de l’eau : les premiers m3, correspondant aux besoins vitaux, sont gratuits. Pour inciter à la sobriété, le tarif augmente par paliers successifs. A partir d’un certain niveau de consommation, une surtaxe est appliquée. Pour plus d’équité, il est également souhaitable d’instaurer un tarif différencié en fonction de l’usage (domestique ou professionnel) et supprimer l’abonnement (ou part fixe) qui pénalise les petits consommateurs.
Au niveau européen, EELV milite pour que l’eau et l’assainissement soient reconnus comme des droits humains, et est signataire de l’initiative citoyenne européenne pour appeler la Commission Européenne à proposer une législation qui fasse du droit à l’eau et à l’assainissement un droit humain et à promouvoir la fourniture d’eau et l’assainissement en tant que services publics essentiels pour tous.
Ce sont ces propositions que porteront les écologistes dans le cadre des municipales et des européennes.
Sandrine ROUSSEAU, Julien BAYOU, Porte-parole