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EÉLV soutient la revendication des économistes à plus de pluralisme et souhaite que le processus de la création d’une nouvelle section CNU soit mené à son terme

Le débat économique a besoin d’une diversité de pensée en économie et ne peut être mené sur la base d’une seule approche. Or, depuis plusieurs années de nombreux économistes revendiquent une meilleur prise en compte de la dimension sociale des phénomènes économiques et des institutions. Ils s’organisent pour que se maintienne une voix différente et surtout une analyse différente des défis économiques auxquels nous sommes confrontés. Ainsi sont nés l’Association Française d’Economie Politique (AFEP), les Économistes Atterrés ou encore PEPS-économie.
 
Si certaines de leurs voix sont connues et reconnues, la plus célèbre étant sans doute celle de Bernard Marris, la reconnaissance de ce courant par les instances officielles CNU (Conseil National des Universités), AERES (Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur), … est aujourd’hui très largement bloquée. 
 
C’est la raison pour laquelle l’AFEP demande la création d’une section revendiquant le lien entre économie et sciences sociales au sein du Conseil National des Universités. Cette section si elle était créée permettrait de reconnaître les travaux des chercheurs et de donner une véritable légitimité à un courant de pensée qui aujourd’hui est trop peu présent dans les débats sur l’analyse de notre système économique ainsi que sur son avenir. 
 
EÉLV demande ainsi à Najat Vallaud Belkacem Ministre de l’éducation d’accéder aux revendications justes et légitimes de ces chercheurs. Il s’agit d’une enjeu majeur de société quand l’on voit que les seuls débats qui ont cours actuellement portent sur les supposés trop élevé coût du travail ou trop grande rigidité de notre droit du travail. Une analyse différente, hétérodoxe et pluraliste est d’une urgente nécessité. 
Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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