Quelques jours après la remise par la commission indépendante d’experts nucléaires de son rapport d’enquête sur Fukushima, Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, a proposé de conclure dans l’année un accord de partenariat stratégique avec le Japon, comprenant notamment le nucléaire.Au Japon, depuis le 29 mars, des manifestants et des élus locaux de plus en plus nombreux se réunissent régulièrement devant la résidence du Premier Ministre pour s’opposer au redémarrage des réacteurs nucléaires progressivement arrêtés depuis l’accident de Fukushima. Vendredi 6 juillet, ils étaient plus de 150 000.
Il n’appartient pas à la France de se mêler de la re-nucléarisation d’un pays traumatisé par un accident nucléaire majeur dont nul n’arrive encore à maîtriser les conséquences.
Cette proposition de partenariat apparait d’autant plus déplacée que seul le volet énergétique du nucléaire est évoqué dans ce partenariat et que la gestion du risque, enjeu majeur, est complètement occultée.Or, la France comme le Japon et l’ensemble des pays nucléarisés, sont confrontés à un enjeu scientifique, technique, social et économique majeur : le démantèlement des installations nucléaires.
EELV demande à ce que l’accord stratégique envisagé entre la France et le Japon soit centré sur la création d’une filière d’excellence concernant le démantèlement des installations nucléaires.
Pascal DURAND,
Secrétaire national
Une réflexion au sujet de “EELV pour un partenariat France/Japon… sur un pôle d’excellence du démantèlement nucléaire !”
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Monsieur.
Votre communiqué est à la limite de l’incompréhensible : On ne comprend pas ce que prévoit le partenariat envisagé