Fariba Adelkhah et Roland Marchal, tous deux chercheurs au Centre de recherches internationales (Ceri), unité mixte de recherche de l’Institut d’études politiques (Sciences Po) et du CNRS, sont incarcérés depuis le mois de juin à la prison d’Evin, au nord de Téhéran, comme d’ailleurs plusieurs autres prisonniers scientifiques détenus dans ce pays.
Les travaux de ces deux citoyens français mondialement reconnus contribuent à l’excellence de la recherche française et à son rayonnement international. Cela n’a pourtant pas empêché les autorités iraniennes de les accuser, sans présenter le moindre début de preuve, d’espionnage et de « collusion contre la sécurité nationale ».
Leur détention arbitraire vient de prendre une tournure encore plus dramatique. Par la lettre que Fariba Adelkhah et sa co-détenue, Kylie Moore-Gilbert, une universitaire australienne incarcérée depuis 15 mois, ont pu faire sortir, nous apprenons qu’elles ont entamé une grève de la faim illimitée depuis le 24 décembre et qu’elles font l’objet de « tortures psychologiques » et de « nombreuses violations de leurs droits humains fondamentaux ».
Europe Écologie – Les Verts exprime ses plus vives inquiétudes quant à l’intégrité physique de Fariba Adelkhah et Kylie Moore-Gilbert ainsi qu’à leurs conditions de détention et celles de Roland Marchal. EELV condamne leur incarcération arbitraire et leur témoigne, tout comme à leurs familles, toute sa solidarité.
EELV soutient la mobilisation de toute la communauté des chercheurs et chercheuses pour leur libération ainsi que celles de tous les autres prisonniers scientifiques.
Photo compte Twitter du comité de soutien