À Wittelsheim, en Alsace, 42 000 tonnes de déchets toxiques menacent la plus grande nappe phréatique d’Europe qui, suivant la vallée du Rhin, se prolonge en Allemagne, en Suisse et aux Pays Bas et fournit la quasi-totalité des besoins en eau potable des 7 millions d’Européen·nes vivant dans la plaine du Rhin.
En 1999, l’État décidait que le site de l’ancienne mine de potasse Stocamine allait accueillir 320 000 tonnes de déchets industriels en trente ans, et ce, de manière réversible. En 2002, l’enfouissement était interrompu suite à un incendie. Le 23 mars 2017, un arrêté était pris par le préfet du Haut-Rhin prolongeant pour une durée illimitée l’autorisation de stockage des produits déjà enfouis. Les recours déposés demandant l’annulation de cet arrêté ont été rejetés, mais les associations du collectif Déstocamine ont fait appel de cette décision. En effet, l’état de la mine se dégrade et tout laisse présager que les galeries pourraient être inondées dans les années qui viennent, ce qui entraînerait une grave pollution de la nappe phréatique.
Depuis 20 ans, Europe Écologie – Les Verts milite aux côtés des associations environnementales et du collectif Déstocamine afin que les déchets toxiques qui sont entreposés dans cette mine en soient retirés et ce le plus rapidement possible : plus on attend, plus le danger augmente et plus le déstockage sera compliqué et coûteux.
C’est pourquoi EELV sera présent à la manifestation qui aura lieu samedi 23 novembre à 13h au départ du château d’eau de Wittelsheim et appelle ses militant·es et ses sympathisant·es à s’y joindre.