Après le premier tour des départementales, loin des 2% annoncés, l’écologie politique est bien vivante. Sur les cantons où les écologistes se sont présentés seuls, ils ont obtenu un peu moins de 10% des suffrages, et un peu plus de voix qu’aux européennes de 2014.
Malheureusement, au soir du deuxième tour, l’écologie ne sera pas assez justement représentée dans les assemblées départementales. La faute à un mode de scrutin majoritaire qui cadenasse le débat politique et empêche les logiques de coalition de projet.
Pour faire face à cette contrainte, la logique eut été de se rassembler le plus largement possible au premier tour avec les autres forces progressistes. Les désaccords sur la politique gouvernementale ne l’auront pas toujours permis. Le débat n’est pas clos sur les responsabilités passées.
Mais les élections ne sont pas terminées. Le FN, avec son programme xénophobe, est présent sur plus de 1 070 cantons au second tour. Non seulement les politiques sociales des départements sont menacées par la droite, au risque d’aggraver les effets de la crise. Mais ce sont toutes les valeurs de la République qui sont visées par le péril nationaliste.
Notre responsabilité immédiate est de tout faire pour faire élire des conseillers départementaux écologistes. Nous avons encore plus de 80 candidat-es en lice. Elle est également de faire obstacle, de toutes nos forces, au basculement des conseils départementaux vers les forces conservatrices et réactionnaires qui sont en train de conquérir la France. Mobilisez-vous !
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV