Communiqué du 15 février 2011
A l’heure où le rapport 2011 de la Fondation Abbé Pierre dénombre plus de 41 000 personnes se logeant dans des habitats alternatifs (caravane, mobil home, yourte…), le Parlement a décidé, en adoptant l’art 32 ter A de la loi LOPPSI 2, d’approfondir l’exclusion de ceux qui ont décidé d’habiter dans des logements choisis, par la mise en œuvre d’une procédure expéditive d’expulsion d’habitation « hors norme » par les préfets.
Cet acharnement législatif vient s’ajouter aux poursuites dont font l’objet plusieurs personnes vivant dans des habitats mobiles, précaires ou alternatifs et a pour effet de rendre encore plus dramatique la situation des mal logés en France.