Damien Carême, maire écologiste de Grande-Synthe (Nord) vient de mette en place, à l’issue de son conseil municipal, un « minimum social garanti » pour les habitants de sa ville.
En instaurant le premier revenu universel en France, Damien Carême met des filets de sécurité sociaux pour toutes les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.
« Cette mesure est avant tout une réponse locale à un désespoir global. C’est une question de choix politique. Cette redistribution de la richesse de la collectivité auprès des populations les plus en difficulté a pour objectif d’éradiquer la pauvreté, de redonner de la dignité aux personnes les plus fragilisées, et permettre de sortir les gens d’une forme d’angoisse sociale : celle de ne pas savoir s’ils pourront payer leur loyer, leur facture d’électricité ou remplir leur réfrigérateur », explique M. Carême.
Cette politique prouve également qu’il est possible de combattre les crises écologiste et sociale conjointement. En effet, une importante du financement de cette innovation sociale proviendra des économies d’énergies réalisées par la ville en matière d’éclairage public (620 000 euros).
Les écologistes proposent dans leur programme pour les élections européennes de changer d’échelle et de progressivement mettre en place un revenu minimum européen. Celui-ci servira de base à la généralisation d’un revenu universel européen. Fort de son expérience à Grande-Synthe, Damien Carême portera ce combat pour la liste écologiste.
Sandra Regol et Julien Bayou, porte-parole nationaux