Les violences faites aux femmes sont un fléau qui concerne 51% de la population. Chaque année, 84 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viol. Seulement 10% d’entre elles portent plainte et rares sont les condamnations.
C’est la raison pour laquelle, le 2 février, à l’occasion du débat parlementaire sur l’allongement des délais de prescription pénale, la sénatrice Esther Benbassa organise au Sénat un débat sur les violences sexuelles et les moyens à mettre en œuvre pour permettre aux victimes de parler et d’être prises en charge. Y participeront notamment la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, et des membres de tous les groupes politiques du Sénat.
Pour Europe Écologie Les Verts, les droits des femmes ont toujours été un combat important, et celui-ci trouve, depuis que plusieurs victimes de Denis Baupin ont pris la parole, une résonance particulière. Pour les écologistes, la loi doit évoluer car il est souvent extrêmement difficile pour les victimes d’agressions sexuelle de prouver qu’elles sont bien victimes.
A l’échelon local, par des délégations à l’égalité ou aux droits des femmes, comme à l’échelon national par le travail fait dans les assemblées ou les avancées pour la reconnaissance des droits des femmes à travers le monde, qui avaient été obtenues par le Pascal Canfin alors qu’il était ministre, les écologistes sont mobilisé-e-s et et renforcent les droits des femmes et de toutes les victimes d’agression sexuelle.
Agissons ensemble contre ce fléau qui concerne aussi bien les femmes que les hommes : les politiques ont le devoir de proposer des solutions pour endiguer les violences sexuelles. Europe Écologie Les Verts prend toute ses responsabilités dans ce combat et incite l’ensemble des forces politiques à faire de même : ce combat est celui de toutes et tous.