Le dimanche 7 octobre 2018, deux navires de commerce sont entrés en collision au nord du cap Corse et des hydrocarbures se sont déversés en mer. Dix jours plus tard et malgré l’intervention de navires de lutte contre la pollution en mer au plus près de l’accident pour contrer le déversement de fioul lourd en Méditerranée, la pollution atteint les côtes françaises. Des « galettes » de pétrole ont notamment atteint les rivages français, de Sainte-Maxime aux îles de Porquerolles. Au Lavandou, la prévision de potentielles plages touchées sur les communes voisines fait redouter l’arrivée d’une pollution plus globale sur les plages.
Jean-Laurent Félizia, candidat écologiste aux élections européennes et conseiller municipal au Lavandou rappelle qu’il y a eu une mauvaise gestion de l’accident en mer puisque des plaques de pétrole arrivent sur le littoral et que nous ne pouvons plus qu’attendre de voir nos plages souillées les unes après les autres.
Avec 220 000 navires circulant en Méditerranée et un commerce international en forte progression, la Méditerranée mer fermée et fragile, doit être davantage protégée face à ces risques majeures de pollution par hydrocarbures, comme les dégazages volontaires au large par des personnes peu scrupuleuses de notre environnement marin.
Un tel accident nous pousse à nous interroger sur les responsabilités à rechercher dans la gestion de cette crise et sur l’application du principe pollueur-payeur. Les moyens engagés de lutte contre cette pollution maritime, plan « PolMar » et plan « RAMOGEPOL » sont insuffisants et n’ont manifestement pas permis d’empêcher que les plages du littoral varois soient touchées et polluées.
Europe Écologie – Les Verts demande une réaction coordonnée de l’état et des collectivités locales et la mise en place de mesures tellement protectrices pour la Méditerranée.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux