Présentation du Chantier 1 – Réduction de l’empreinte écologique
Chantier 1 – Réduction de l’empreinte écologique
(personne relais : Denis Baupin)
Les crises écologiques atteignent aujourd’hui un niveau jamais connu par les femmes et le hommes sur terre : dérèglement climatique, atteintes à la biodiversité, épuisement des sols et ressources naturelles (halieutiques, énergétiques, matières premières, etc.), risques technologiques, etc.
Les remises en questions auxquelles l’humanité doit faire face sont d’autant plus profondes que les peuples de la planète ne sont pas égaux dans cette destruction : quand l’empreinte écologique d’un Européen est de 3, celle d’un Chinois ou d’un Indien est de 1, et celle d’un Nord-américain de 5. La réduction de l’empreinte écologique à opérer est donc prioritairement celle des pays industrialisés1.
Sur ces enjeux, les écologistes ont de longue date une doctrine et des propositions. Il nous revient aujourd’hui prioritairement de mettre à jour ces propositions (au regard des évolutions récentes), et, de façon plus structurante de traiter les principaux obstacles rencontrés jusque là dans la mise en œuvre de ces politiques :
intégrer ces transformations inéluctables dans un projet transversal qui montre que la mutation écologique peut être désirable car juste
hiérarchiser les priorités de l’action publique pour la période 2012/2017 pour rendre immédiatement opérationnelles nos politiques (énergie, transports, agriculture, environnement, etc.) ayant un impact direct sur l’empreinte écologique
accompagner ces politiques publiques d’une politique industrielle durable, créatrice d’emplois pérennes
faire évoluer les règles internationales, notamment économiques et commerciales, qui font aujourd’hui obstacle à la mutation écologique