La population civile en Centrafrique et en particulier à Bangui est en danger. Les ONG et associations qui œuvrent sur place sont unanimes pour dénoncer la situation et appeler à une action pour protéger les populations.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné un mandat de sécurisation à la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) et aux forces françaises qui l’appuieront temporairement dans l’accomplissement de son mandat.
Alors que s’ouvre à Paris le Sommet sur la sécurité en Afrique, la mise en place d’une force africaine de réaction rapide aux crises, premier sujet du sommet, permettant d’éviter le recours aux armées non continentales, s’impose comme une urgente nécessité. Pour EELV la capacité des pays africains d’assurer eux–mêmes leur sécurité est un objectif qui requiert le soutien international et particulièrement européen.
Samedi après midi un temps du Sommet sera dédié à la Centrafrique. Il doit être le moment de confirmer une intervention européenne et non uniquement française, afin de garantir le cadre de l’intervention.
Par ailleurs, EELV se félicite de l’annonce par le Président de la République s’engageant à fournir au Parlement dès la semaine prochaine toutes les informations nécessaires et demande un vote de nos deux assemblées à ce sujet.
Sandrine Rousseau, Eric Loiselet, porte-parole d’EELV
Une réflexion au sujet de “Centrafrique : EELV demande un vote du Parlement”
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Je souhaite que les écologistes se démarquent de la politique mise en place à la fin des années cinquante et qui a doté les pays de l’ex AEF et AOF de constitutions et d’institutions plagiées sur l’occident. Les réalités et la culture africaines sont en décalage complet avec ces concepts occidentaux à l’instar de ce qui se passe en Afghanistan….Pour un parti qui s’inscrit dans un réel objectif de gouvernement (et donc dans le renouveau de l’administration des affaires étrangères) il est nécessaire d’engager une véritable réflexion sur les réalités et les aspirations africaines.Cordialement