Sur le plan de la lutte pour la protection de l’environnement, les années 2012-2017 n’ont pas été à la hauteur des enjeux, malgré plusieurs conférences environnementales et plusieurs lois sur le sujet. Les constats sont accablants : on déplore 48 000 morts prématurées chaque année du fait de la pollution de l’air ; seulement 43 % des eaux de surface peuvent être qualifiées de bonnes et 32 % des eaux souterraines sont dans un état médiocre (chiffres de 2013), du fait principalement de l’activité agricole. La proportion de déchets recyclés reste encore très faible et la part du transport ferroviaire de marchandises (12 % en 2014) n’a cessé de baisser depuis le début du siècle…
Au regard des enjeux climatiques et environnementaux, les objectifs inscrits dans la loi de transition énergétique sont insuffisants ; la France peine à imaginer un projet global et des politiques d’amélioration structurelles.
Sommaire de la deuxième partie. Un nouveau rapport à la nature, à l’animal et au vivant
- Protéger et restaurer la nature et la biodiversité
- Respecter l’animal
- Une eau de qualité pour tou.te.s
- Une forêt mieux protégée et gérée durablement
- Donner des perspectives aux territoires ruraux : pour une agriculture écologique et paysanne
- Les enjeux maritimes et littoraux face au changement climatique
- Relier environnement et santé : un enjeu sanitaire et démocratique majeur
- Conclusion : un nouveau rapport à la nature et au vivant