En Basse-Normandie, l’agriculture paysanne et les circuits courts aidés par les fonds européens
Karima Delli & François Veillerette, têtes de listes dans l’Eurorégion Nord-Ouest pour le 25 mai prochain étaient en Basse-Normandie mardi 22 avril.
Après une première rencontre avec la coopérative d’activités et d’emploi « Les chantiers de demain », ils se sont rendus en compagnie de Fabienne Lisse et Marine Lemasson, candidates sur la liste Nord-Ouest, à la Ferme du Mesnil au Molay-Littry.
En Basse-Normandie, la filière agroalimentaire est l’un des premiers employeurs avec 20 500 salariés, soit 1 emploi industriel sur 5.
La ferme du Mesnil au Molay-Mitry est fondée sur un modèle plus durable et produit des volailles qui sont abattues et préparées à la ferme. Cette ferme est également équipée d’une unité de traitement de compostage pour les fumiers de volaille et déchets de production.
A l’occasion de cette visite, les candidats ont pu rappeler les principes fondamentaux que nous défendons en matière d’agriculture : l’importance d’une production locale qui permet le maintien des emplois locaux, les bienfaits des circuits courts en terme de traçabilité et également pour permettre aux paysans de gagner leur vie.
Par ailleurs, l’atelier d’abattage et transformation a bénéficié de 35 000 € de fonds européens FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et 35 000 € de la région Basse-Normandie.
Pour la période 2007-2013, la Basse-Normandie a bénéficié d’environ 168,63 millions d’euros de FEADER. Pour 2014-2020 : La région bénéficie du statut de région en transition et bénéficiera ainsi d’une augmentation de son enveloppe de fonds européens et de plus de souplesse dans l’allocation des fonds vers les priorités stratégiques définies par les règlements européens.
Karima Delli, membre de la Commission du Développement régional au Parlement européen a défendu notre vision écologiste de l’utilisation des fonds européens et du modèle d’agriculture que nous voulons :
– Une meilleure utilisation des fonds européens pour l’agriculture dédiés à l’agriculture durable certifiée et de proximité ;
– Que 50 % de la PAC soit dédiée à l’agriculture paysanne et aux circuits courts, en favorisant l’installation de jeunes paysans, en développant le bio, en protégeant les semences paysannes et la vie des sols ;
– Lutter contre le gaspillage alimentaire, une pratique industrielle irresponsable quand 33 millions d’Européens risquent la malnutrition.