Tandis que des centaines de militant.e.s pro-démocratie manifestaient de nouveau à l’aéroport international de Hong Kong, mardi 13 août, provoquant sa fermeture, les bottes de l’armée pékinoises se dirigent vers ce territoire indépendant, faisant craindre une escalade des violences.
Europe Écologie Les Verts s’inquiète de cette crise politique, la plus grave que traverse l’ex- colonie britannique depuis 1997. Si les manifestations ont débuté suite au rejet d’un projet de loi hongkongais qui entendait autoriser les extraditions vers Pékin, le mouvement a considérablement élargi ses revendications pour dénoncer le recul des libertés et les ingérences de la Chine dans les affaires intérieures.
Rien que lundi 12 août, la police hongkongaise a arrêté 148 personnes, âgées de 13 à 63 ans, et utilisé près de 800 bombes lacrymogènes. Par ailleurs, l’ordre a été donné à la police et à l’appareil judiciaire, de sévir en usant des lois coloniales toujours en vigueur contre les émeutiers. Amnesty International et Reporters sans frontières ont documenté les atteintes aux droits humains qui y sévissent depuis début juin et qui concernent une bonne majorité des plus de deux millions de personnes qui manifestent.
Alors, les écologistes s’interrogent : où est la communauté internationale ? Qu’attendent les autorités françaises pour s’insurger de la situation ? Leur silence, mû par la peur de froisser le géant économique chinois, est une honte.
Europe Écologie Les Verts condamne l’usage disproportionné de la force dont ont fait montre les autorités hongkongaises et salue le courage des manifestant.e.s, alors que la mobilisation ne faiblit pas et rallie même, chaque semaine, de nouveaux secteurs de la société. Les Hongkongais.e.s défendent, entre autres, des valeurs universelles : il serait temps que la France, qui aime à s’en faire le parangon, leur témoigne son soutien haut et fort.
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