À l’occasion de la journée internationale de lutte contre le SIDA, Europe Écologie – Les Verts rappelle que les moyens scientifiques et techniques existent pour mettre fin à l’épidémie à condition de faire preuve d’une réelle volonté politique.
En France, 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, 140 000 en Europe. Europe Écologie – Les Verts salue l’annonce du remboursement de préservatifs par la Sécurité sociale et la gratuité des dépistages en région parisienne, mais appelle à aller plus loin, en élargissant l’initiative à l’ensemble du territoire français et en luttant contre toutes les discriminations qui fragilisent face au VIH. Rappelons d’ailleurs qu’une personne séropositive dont le traitement montre son efficacité n’est plus contaminante. À l’occasion de la séance du Conseil fédéral des 1er et 2 décembre 2018, Europe Écologie – Les Verts adoptera une motion définissant l’ensemble des mesures à prendre pour parvenir à enrayer l’épidémie à horizon 2030. Les écologistes appellent également aux rassemblements en France en ce 1er décembre et soutiennent l’appel associatif « Sida, une minute pour agir » : change.org/p/sida-une-minute-pour-agir-signez
En 2015, 37 millions de personnes vivent dans le monde avec le VIH. Plus d’un million de personnes meurent encore chaque année du fait de l’épidémie et de ses conséquences, faute d’accéder aux traitements efficaces. Le 10 octobre 2019 se déroulera à Lyon la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Seulement 0,0025 % de la richesse mondiale permettra de mettre fin à ces maladies. Europe Écologie – Les Verts appelle la France et l’Union européenne à prendre et respecter des engagements financiers forts pour abonder le Fonds mondial à hauteur des besoins, et à respecter ces engagements. La santé et l’accès aux traitements sont une priorité des écologistes qui les défendront dans la perspective de l’élection européenne de 2019.
Enfin, la France comme l’ensemble des pays européens doivent cesser immédiatement d’expulser les personnes séropositives vers des pays où la disponibilité des traitement n’est pas garantie, et garantir le droit à séjour pour soins.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux