État d’urgence : ne pas confondre engagement citoyen et risque de terrorisme
Risque d’amende pour manifestation, perquisitions musclées chez des maraîchers bio, militants écologistes assignés à résidence : les écologistes s’inquiètent de la multiplication des mesures attentatoires à nos libertés fondamentales et qui visent particulièrement le mouvement associatif et les écologistes à l’approche de la Conférence internationale sur le climat (COP21).
Les écologistes demandent à Bernard Cazeneuve de faire preuve d’autorité vis à vis des préfets afin qu’ils concentrent les moyens policiers sur la lutte contre le terrorisme et évitent tout amalgame et stigmatisation à l’encontre des acteurs des mouvements sociaux.
Les écologistes et députés écologistes vont saisir Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois, pour lui faire part de leurs craintes et lui demander de faire preuve de la plus grande vigilance et fermeté, dans le cadre du contrôle parlementaire de l’état d’urgence, vis à vis du respect des libertés et de l’Etat de droit.
Si la tenue de la conférence climat pose des questions particulières de sécurité, les écologistes rappellent que la mobilisation citoyenne est indispensable à la réussite de la Conférence.
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux