L’aide publique au développement ne peut être sacrifiée sur l’autel des restrictions budgétaires

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Les écologistes s’alarment de la baisse en 2014 des dotations françaises à l’aide publique au développement.

Cette nouvelle baisse -de 9% par rapport à 2013- intervient pour la quatrième année consécutive, pour atteindre son plus bas niveau depuis 2001. Aujourd’hui la France consacre à peine 0,36% de son revenu national à l’aide publique au développement, loin de sa promesse d’atteindre 0,7% du PIB.

Les écologistes appellent le gouvernement à rehausser cet engagement lors de la prochaine loi de finance pour faire preuve d’exemplarité en matière de solidarité internationale. De par les conflits armés qui se multiplient, les inégalités économiques et sociales qui inexorablement se creusent, la prégnance de la mortalité infantile, du Sida et du paludisme dans de nombreuses régions, la France doit offrir une réponse à la hauteur pour répondre aux défis actuels du monde.

A l’aune d’une année cruciale pour le climat où la France -hôte du rendez-vous décisif de la COP 21- doit être à l’initiative pour engager la création d’un fond de 100 milliards de dollards destiné à protéger les populations les plus vulnérables face aux effets du dérèglement climatique, celle-ci joue sa crédibilité et à sa capacité d’engager les autres pays développés a agir de façon forte et coordonnée.

Pour EELV, en matière d’aide publique au développement, quand il s’agit d’enjeux propres à l’avenir de l’humanité, telles que les questions vitales d’éducation, d’accès aux soins, d’accès à l’eau… la volonté politique ne se négocie pas.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux 

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