Services publics : ne les fermons pas !
La fermeture d’établissements scolaires, hospitaliers, administratifs ou postaux impacte les campagnes, qui se vident. Pour les écologistes, inverser cette tendance est une nécessité. Question de volonté ?
Les symboles et symptômes du clivage entre les grandes métropoles et les territoires ruraux ne cessent de s’étendre. Cet écart grandissant, souvent synonyme de ségrégation sociale et territoriale, entraîne un impact conséquent en terme de quantité et de qualité des services publics. Le constat est sans appel : hôpitaux, écoles, postes disparaissent les uns après les autres, engendrent une désertification de nos campagnes et la naissance de territoires oubliés de la République.
Ces inégalités fabriquent la frustration et le sentiment d’abandon d’une part non-négligeable de nos concitoyens – qui ne sont pas sans conséquences politiques – en favorisant le repli sur soi et la perte de confiance à l’égard de nos institutions. Privilégier la coopération, lutter contre la désertification médicale à travers des incitations fiscales, relocaliser l’économie à partir de circuits courts intenses en emplois, améliorer les offres de transports en commun, mettre en place une politique volontariste du logement et de l’habitat en milieu rural : les pistes privilégiées par les écologistes pour les élections départementales ont l’avantage de réconcilier lien social, respect de l’environnement et égalité des territoires.